Cet évêque est Monseigneur Giacomo Babini, évêque émérite de Grosseto, ville italienne de Toscane.
Son credo est la dissimulation de la pédophilie religieuse, l’antisémitisme, l’homophobie et l’islamophobie.
En février 2010, il répondait à une interview de Bruno Volpe, sur le site Internet Pontifex.Roma.it.
Oui, pourquoi l’Église devrait-elle demander pardon à tous ces enfants abusés et à leurs familles? Voilà la compassion de cet évêque pour ces enfants victimes.
Il poursuit en cherchant des responsables à ces révélations qui visiblement pour lui auraient dues restés secrètes, en déclarant que les responsables sont "Les ennemis de toujours du Catholicisme, les Francs-Maçons et les Juifs, et l'entrelacement entre eux est parfois peu facile à comprendre".
Et voilà de nouveau l’antisémitisme catholique à l’œuvre.
D'abord, ce sont les Romains qui ont crucifié Jésus.
De plus, cette notion des Juifs déicides est absurde, D.ieu étant immortel, la nature divine de D.ieu ne pouvant pas être tuée. Seule la nature humaine de Jésus est morte.
Ensuite, du point de vue juridique, on ne peut pas taxer les Juifs de déicide, puisque justement ils niaient la divinité de Jésus. Or il n'y a péché que s'il y a connaissance du péché.
Pour cet évêque ce sont donc les Juifs qui sont responsables de la barbarie nazie et il pense sans doute qu’ils ont eu ce qu’ils méritaient.
Cet évêque ignoble devrait être poursuivi en Justice pour incitation à la haine antisémite.
Il continue en déclarant que l’homosexualité est "Un vice obscène, ce qui dénote un manque d'équilibre et une violation de la nature".
Il déclare également être pour le refus de tous les sacrements catholiques aux homosexuels.
Au sujet de funérailles catholiques que demanderait la famille d’un homosexuel décédé, "Pour les homosexuels qui, publiquement, outragent l'Église et la morale, je dirais non".
Voilà comment un prélat de l’Église catholique romaine traduit les enseignements d’Amour de Jésus. Consternant.
Mais cet évêque ne s’arrête pas là.
Monseigneur Giacomo Babini commence par dire "Du point de vue doctrinal, ce n'est pas une erreur de définir l'Islam et Mahomet comme sataniques".
Il poursuit pour préciser da pensée, "Je ne dis pas que l'Islam soit le diable, nous tomberions dans le risque de le voir partout. Mais sans aucun doute dans l'Islam et dans Mahomet se cache le dessein du malin".
Puis il appelle à la guerre sainte contre l’Islam, "Je crois que les Chrétiens devraient redécouvrir l'esprit qui les portât à l'historique bataille de Lépante contre l'envahisseur islamique".
Que dire devant une telle haine d’une immense bêtise?
Voilà de nouveau, par les déclarations assumées de cet évêque, révélé le vrai visage de la restauration intégriste en cours, favorisé par le pape Benoît XVI.
Cette Église là est celle du diable, celle qui a trahi les enseignements de Jésus, et que l’on doit dénoncer.
Seigneur, aide-nous à combattre le mal.