Imprimer son compte Twitter ou les 3457 tweets qui forment une de vos empreintes sur le toile… Voilà une idée qui ne me serait jamais venue à l’esprit ! Preuve que je manque très certainement d’imagination. Cartridge Save, une compagnie britannique de vente de cartouches d’encre (forcément !), s’est amusée à créer un petit site sympathique qui occupera quelques minutes de votre pause déjeuner. The Print Effect vous permet de visualiser la quantité de matériaux qu’il vous faudrait pour imprimer l’intégralité de vos gazouillis. C’est plutôt marrant, car présenté sous forme d’une petite infographie statistique, avec des girafes, des bus et des bébés parfois. Là, par exemple, j’ai passé au crible un de mes comptes (A_DS), le plus fourni en followers et tweets, histoire de jouer un peu :
Il me faudrait donc 100 ramettes de feuilles A4. Même en prenant du papier recyclé, pas sûr que ça soit très écolo… Sans compter LE litre d’encre utilisé et les 1750 euros investis (un beau voyage à la place, ça ne serait pas mieux? Quoique, côté écolo…). À choisir, je préfère encore les 23 putois.
Le calcul est basé sur votre nombre de tweets mais aussi sur celui de « following » et sur le nombre de tweets des « following ». Et c’est même encore un chouilla plus compliqué puisque le calcul est différent si vous suivez plus ou moins de 100 personnes. Un tweet est compté comme ayant 140 caractères forcément (la valeur maximale théorique), une page comme contenant 3000 caractères. Le papier choisi pour le calcul est plutôt assez classique, un 80 g/m² (quoique c’est une belle feuille déjà) et le prix de l’encre se base sur une cartouche unique de 12 mL à environ 20 euros. On peut imaginer que nous obtenons comme résultat des valeurs plutôt supérieures à ce qu’elles seraient en réalité… mais est-ce vraiment important de le préciser? On ne le dira en tous cas jamais assez : n’imprimez que si nécessaire !
Et vous, il mesure combien de girafes votre compte Twitter?
Depuis quelques temps, je suis avec attention le travail d’Alexandra Sophie, photographe belfortaine au talent qui en rendrait jaloux plus d’un, vu son « jeune » âge – 18 ans si je ne m’abuse. J’ai eu l’occasion de visiter son exposition qui se tient à Paris jusqu’à demain et aussi de lui poser quelques questions.
Peux-tu te présenter?
Je m’appelle Alexandra Sophie, citoyenne du monde, fan de soupe de carotte, grande buveuse de sirop de fraise et à part ça, photographe autodidacte qui aime capturer des fées, de l’enfance, des rêves et de la fragilité à l’intérieur de son appareil photo. J’aime les glaces, les sorcières et les aliens, porter des robes et courir dans les champs. Je n’aime pas les choses superficielles, je préfère tout ce qui est naturel et j’aspire à une vie stable et confortable. J’ai arrêté l’école à cause de problèmes de santé, mais j’ai continué à étudier le monde par moi-même, en lisant des livres et en m’asseyant n’importe où, en observant comment les humains bougent et agissent.
Même si j’essaye de m’orienter doucement vers le domaine de la mode, je préférerais que mes photos soient d’abord des photos d’art, que je continuerai d’exposer un peu partout, et à vendre à des particuliers ou à des collectionneurs. Dans les mois à venir, j’ai d’ailleurs quelques éditoriaux qui vont paraître dans certains magazines dans plusieurs pays du monde et aussi quelques couvertures d’albums ! Je m’apprête à voyager en Asie et en Océanie jusqu’à la fin de l’année, mais depuis que j’ai goûté Paris, je crois que je ne peux plus m’en passer !
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Crédit photo : Alexandra Sophie (Tous droits réservés)