Après avoir mis un terme début mars au jeu en ligne, voilà que l’on apprend au travers d’un récent article de Gamekult que Monte Cristo connait de sérieuses difficultés financières. Le studio serait actuellement en cessation de paiement, les abonnements et les 100 000 ventes de Cities XL n’ayant pas suffit à amortir l’investissement de départ, évalué ici à 9 millions d’euros. Étonnamment on lit dans cet article que selon Monte Cristo c’est « … la santé du marché du jeu PC, qui aurait fragilisé la santé financière de la société » .
C’est vite oublier qu’au tout début les mécanismes d’échanges entre joueurs ne fonctionnaient pas très bien du tout, et que dans son ensemble, l’idée du mode Planète intéressait beaucoup de monde, mais le système d’interaction simpliste et répétitive proposé n’a guère aider à conquérir les foules. Le qualificatif récurrent dans les forums de « tchat 3D payant » pour le mode multijoueur était certes exagéré, mais reflétait bien le sentiment répandu d’un jeu multi offrant peu de réelles interactions, incomplet, et vendu en kit sur abonnement qui plus est. Payer pour du contenu supplémentaire, cela se comprend et s’accepte bien. Attendre sans réelle certitude qu’un module vienne étoffer les règles, donc les possibilités de jeu, c’est tout de suite plus vite éprouvant pour les nerfs.
On souhaite à Monte Cristo de trouver un acquéreur afin que le studio puisse terminer son travail et offrir un vrai city-builder next-gen, quitte à y laisser une option mode édulcoré pour « casual gamers » si il le faut. Car sommes toutes le moteur de Cities XL reste une belle réussite et il suffit d’éviter trop de simplifications pour laisser les gens jouer un peu plus comme ils le veulent avec « leur » boîte à outils pour maire virtuel. Le jeu y prendrait toute sa dimension et donc son essor. Y compris d’ailleurs en réseau.
La réponse viendra dans les prochains mois si comme il le semble un ou plusieurs investisseurs arrivent à la rescousse. Qui vivra cliquera.