I l me reste à tirer une conclusion de cette présentation de la série : le POUVOIR DE L IMAGINAIRE et ayant quitté un peu rapidement mon sujet la dernière fois je vais essayer d en tirer une conclusion plus nette voire partisane!
Je ne crois pas vous avoir montré tous les aspects du pouvoir de l imaginaire humain et les quelques références que j ai rapportés des réflexions philosophiques ou psychologiques de HENRI PONCARE et JACQUES HADAMARD ou épistémologiques de GREGORY CHAITIN ne sauraient épuiser le problème !
C’est que ,si pour certains mathématiciens la complexité est déjà une fatalité de la NATURE ( le nombre Ω par exemple) ,si pour certains physiciens la complexité des lois du monde réel sera un jour peut-être prochain complètement démêlée , (du moins à l échelon de notre univers local) , les spécialistes de la biologie et des sciences naturelles leur répondent qu ils se sentent eux les plus mal partagés et qu en cette matiére la complexité des spectacles quotidiens à nos yeux et surtout celle du vivant n’est pas encore ,elle, prête a toutes explications et démonstrations !!!
Vous en déduiriez , peut être trop facilement , qu il est donc trop tôt pour retomber dans les errements ultra rationalistes d’un MARCELLIN BERTHELOT au point que le culte de la SCIENCE doive remplacer d ores et déjà les mythes et fables des religions et fermer temples ,églises et mosquées !!……
Inversement ,je vous conjure de ne pas céder aux arguments de ROGER PENROSE à propos des « cachotteries » de la NATURE : vous vous rappelez qu’ en astrophysique, le terme de « censure cosmique » désigne POUR LUI une conjecture qui stipule qu'il n'existe pas de processus physique donnant naissance à une singularité nue, c'est-à-dire une région de l'espace dont le champ gravitationnel grimpe à l infini et qu'il n'est de ce fait pas possible de décrire à l'aide de la relativité générale……A mon avis cela traduit plutôt une « blind allay » , un cul de sac mathématique qui démontre l imperfection « résiduelle » de la relativité générale !
Je dirais qu il faut tout autant se méfier des arguments de BERNARD D ESPAGNAT et de sa « réalité voilée » ……Sans renier les fausses simplifications des présentations « mécanicistes » de l univers et ( je le cite) les « apports essentiels de la physique quantique : les constituants fondamentaux des objets ne sont plus des objets; on assiste à une "déchosification" de la matière » ou encore : « Pour être tout à fait exact, il y a bien un postulat à l'origine de ma démarche: c'est qu'il existe une réalité indépendante de nous et que cela a un sens de parler d'une telle réalité. » je me méfie de la « spiritualisation du REEL » ….ET POUR NE PAS MACHER MES MOTS D UN PANTHEISME HYPOCRITE !J e préfère , a tout prendre , les « lois à structure de DIEU « d'un STEPHEN HAWKING ( athée déclaré !)
Par ailleurs si l on veut obstinément prétendre que , selon D’ESPAGNAT , la théorie de la causalité classique devient obsolète , cela signifierait qu'au niveau des phénomènes règnerait l'indéterminisme. Or une causalité qui ne lie pas des phénomènes déterminés passe par des modèles de calcul de l'aléatoire qui ne définissent pas le phénomène étudié de façon positive mais plutôt de façon négative( ce qu'il n'est pas plutôt que ce qu'il est.) … Entre ces deux "certitudes" IL Y A MOYEN DE PROGRESSER ;;; Pour un expérimentateur , cet espace n'est pas gênant car il suffit de le transformer en variable pour l'inclure dans une causalité que l'on nommera causalité indéterministe ; alors que pour un spiritualiste critique comme d ESPAGNAT , ce DOMAINE ouvre sur une ouverture à la métaphysique spiritualiste et au mythe d un sorte de réel inconnaissable à l humain...UNE NOUVELLE BIBLE!
Je poursuivrai encore la présentation de mes opinions provocantes !