Les yeux de Vincent

Par Unefilleenchine

Hier à la même heure, on était tous les deux. Il venait d’enlever ses Ray Ban aux verres roses, assorties à la coolitude de ses baskets bleues, et n’avait pas quitté son air accessible et content d’être là depuis la début de la soirée. Alors j’ai décidé d’accéder. « Bonjour, bienvenue en Chine, vous connaissez Canton, blablabla-blablablon ? Dites, vous permettez que je vous prenne en photo pour mon blog ? Une Fille en Chine.com ; mes copines seront ravies. »
C’est là qu’il a pris la pose et ajouté LE regard au sourire. Etait-ce la perspective d’être blogué un lundi matin depuis Canton pour un parterre de groupies entre Chine et France ?  La réponse à mon sourire Guerlain t’approche-pas-j’te croque ? Ou alors… il a aimé ma robe ? Bref, la terre s’est arrêtée de tourner et la Rivière des Perles de couler à travers l’objectif de mon Canon l’espace d’un instant ; vous avez déjà vu un oeil droit avec un tel potentiel érotique vous ?
Vincent Pérez est beau, ça on le savait déjà. Mais je l’ai aussi trouvé aussi vraiment sympa, proche de son public et plein d’humour lors de notre bref échange et de la présentation de son film « Demain dès l’Aube ». Cela vaut d’ailleurs pour tous les membres de la délégation du panorama du cinéma français avec lesquels nous avons échangé hier soir, notamment Josianne Balasko et Denis Darcourt (Denis, si tu me lis, je te confirme que le pic de poisse est à son apogée aujourd’hui, tu as bien fait de quitter rapido le Guangdong. N’hésite pas à revenir dans le Guangxi ou le Fujian quand tu auras le temps par contre, je te passerai des adresses).
« Demain dès l’Aube » a fait la clôture du panorama et a généré des avis plutôt mitigés. J’ai pour ma part plutôt aimé le film, mais ai mieux compris ensuite pourquoi le réalisateur a précisé en préalable que tous les français n’étaient pas comme ceux là (sans blague ?), et l’aurais bien fait revenir pour lui demander de s’expliquer sur son choix de la fin. Vincent assure autant en veste et culotte napoléonienne qu’en pianiste virtuose, d’autant plus que Denis Dercourt nous a assuré que c’était bien « ses mains sur le piano » dans tout le film. On a regretté un long passage flou pendant lequel le projectionniste a du s’endormir ; j’ai d’abord mis ça sur le compte des coupettes de Mumm, mais non, c’était vraiment flou. Il n’y a qu’en Chine que ça arrive…