La motricité des jambes lui est réduite... celle des mains continue à être mise à profit souvent. Des puzzles. L'opposition du pouce et de l'index dans la prise de pièces est spécifique et permet la motricité fine idéale pour le graphisme, l'écriture ou la peinture. Des puzzles à encastrer ou à poignée, nous sommes passé au puzzle à multiples pièces.
Le plus dur reste qu'il n'y a pas de pourtour et que la logique, la résolution des problèmes semblent ardues. La concentration passe depuis peu, après de nombreux essais infructueux, stressants et délicats.
Nous avions commencé par lui donner des pistes:- commencer par les personnages
- mettre côte à côte les couleurs identiques
- distinguer les pièces de contour : "Touche les rebords. Quand le côté de la pièce est plat, lisse, il se met vers l'extérieur"(photo prise avant immobilisation de la jambe)
Mais au final, le premier puzzle de plus de 20 pièces se fait maintenant avec plaisir parce qu'il connait presque par cœur le motif de Mélie Mélane.
Le second, aux motifs de Benjamin CHAUD, lui parait plus facile. Est-ce que les personnages, plus nombreux, permettent un "cherche et trouve" plus facile ? Est-ce parce que le dessin est dessous? En tous cas, le second, plus complexe, lui apparait plus simple... et la jambe cassée ne l'empêche pas de s'y mettre.