Lu dans le cadre du mini-défi "Lectures qu'on ne s'imaginerait pas lire", lancé par Lexounet. Le principe : nommer deux genres/thèmes qu'on n'apprécie pas particulièrement, puis être défié par quelqu'un d'autre qui nous propose un titre par genre.
Après avoir parlé de la fantasy et des romans de guerre, j'ai été défiée par Babycakes de lire Les enchantements d'Ambremer, de Pierre Pevel, roman qui semblait avoir fait l'unanimité dans les critiques que j'avais pu en lire sur les blogs !
Petite précision rapide d'abord : je ne lis presque jamais de fantasy, non que je n'aime point le genre, simplement, je dois dire que j'ai un léger préjugé... J'ai l'impression qu'un certain nombre de romans fantasy ne sont pas très bien écrits, ne proposent qu'une analyse peu poussée des personnages... A priori stupide, j'en conviens, et je ne demandais qu'à me laisser convaincre !
Les enchantements d'Ambremer se déroule dans un Paris qui ressemble tout à fait à notre capitale au début du 20ème siècle, à ceci près que la Tour Eiffel est faite de bois blanc, et que la ville est peuplée de nains, de fées et de méchantes gargouilles.
L'originalité du cadre, de l'idée même de départ m'attirait vraiment ; malheureusement je ne peux pas dire que l'intrigue m'ait passionnée... A vrai dire, je me suis parfois franchement ennuyée, j'ai même un peu "bâclé" ma lecture pour arriver jusqu'à la fin. Le style ne m'a pas non plus emballée : rien de détestable, je l'ai juste trouvé fade, quasi-absent... Restent les descriptions de Paris, petits clins d'œil à des endroits que j'aime !
Je suis désolée de ne pas avoir apprécié le roman autant que j'aurais voulu, mais je pense sincèrement ne pas lire la suite. Quitte à lire de la fantasy, je préfèrerais redécouvrir du Terry Pratchett, qui excelle dans le genre, avec un peu plus de subtilité et d'humour.
Espérons que le deuxième roman proposé par Babycakes, Pour qui sonne le glas, d'Ernest Hemingway, grand classique donc, me plaira un peu plus :)