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Album du mois : Under Great White Northern Lights

Publié le 12 avril 2010 par Cuttingpapers

The White Stripes - Under Great White Northern Lights

Jack White menant des expériences parrallèles avec différents autres groupes ( The Raconteurs, The Dead Weather), les fans des White Stripes se retrouveaient sans album depuis 2007 et Icky Thump.

Je ne peux pas dire que je sois un fan absolu du groupe. Le seul album en ma possession étant De Stijl.

Alors oui comme tout le monde je connais Seven Nation Army ou The Hardest Button to Button, mais ça s’arrête là.

Pourtant, j’ai eu envie de me pencher sur cet album. Pour deux raisons. La première parce que je n’avais jamais entendu un live des Stripes, et que cet aspect d’un groupe est plus qu’intéressant. Il peut le desservir, lui être complémentaire, voire être une redécouverte de celui-ci. The Dave Matthews Band en est un bon exemple tant ses lives valent plus le détour que ses albums studio.
La seconde raison est que le groupe de Jack et Meg trimballent la réputation d’être explosifs en live.

Under Great White Northern Lights, enregistré durant la tournée canadienne, est donc le premier live officiel des White Stripes, et il est assurément une très bonne découverte.
Electrique, nerveux, habité, il propose une version du groupe réellement réjouissante.
Fondamentalement la structure du groupe reste inchangée. Meg aux fûts, Jack au chant et à la guitare, et ici en plus, un orgue.

L’intro vous met d’emblée dans l’ambiance. De la cornemuse, puis un déluge de guitare électrique sur un Let’s Shake Hands furibard et orageux. On reste scotché à son casque.
Et les morceaux suivants sont aussi énergiques (Blue Orchid, terrible).

Les Stripes électrifient/électrisent tous leurs morceaux, les portant au bord du punk.

Sur The Union Forever, la voix de Jack se fait desespérée, folle, intense, créant une atmosphère inquiétante et dramatique.
Il est d’ailleurs assez amusant de voir à quel point il ressemble à Robert Plant (le chanteur de Led Zeppelin) sur certaines pistes.

D’autres morceaux permettent de respirer un peu, en étant plus bluesy (Fell in love with a girl, I’m slowly turning into you).

Tout s’enchaine à une vitesse folle et dégage une incroyable énergie.
En témoigne les réactions du public. Car en effet, ce live semble avoir été capté au plus proche de celui-ci. Assez risqué si mal fait, ici, il permet de vraiment bien ressentir l’atmosphère du concert, et rajoute une touche encore plus brute à l’ensemble.

On sort de l’écoute à la fois heureux et vidé. Heureux d’avoir entendu un groupe qui s’éclate définitivement, et que l’on sent absolument libre. Vidé par tant cette épatante furie.

De très loin mon album rock du mois.

A noter que le concert est aussi dispo en DVD. DVD que je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion de voir mais qui doit prolonger de bien belle manière cette fulgurance.

Fiche technique

Durée : 59:10
Nombre de pistes :
16
Morceaux à écouter : Fell in love with a girl, Icky Thump, Blue Orchid, 300 MPH torrential outpour blues


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