Cliquable
Fabian Cancellara
www.lanouvellerepublique.fr/
Autorisation du 03.02.2005
Fabian Cancellara, heureux au moment de soulever son trophée.
Après sa victoire en solitaire, le Suisse Fabian Cancellara a insisté sur le coup psychologique porté à ses adversaires quand il a attaqué, à 49 kilomètres de l'arrivée.
Racontez-nous votre attaque…
Fabien Cancellara : « J'avais vu avant que (Tom) Boonen avait beaucoup attaqué. J'étais entré dans son jeu, mais la voiture (de mon directeur sportif) me disait
tranquille, ne travaille pas trop. Au moment de mon attaque, je fais une accélération différente des autres. La voiture a dit : Maintenant fais le maximum, on verra ce qui se passe après le
pavé de Mons-en-Pévèle. J'ai été vraiment surpris d'être tout seul. »
Cela vous a vraiment surpris que personne ne puisse vous rejoindre ?
F.B. : « Avec ma forme et avec la semaine que je viens de passer, la manière dont j'ai gagné, je savais qu'en ayant ces dix mètres d'avance, ils auraient peur et que ça
ferait la différence. Ce travail psychologique a fait la différence. Je pense qu'ils ont tout de suite compris qu'ils couraient pour la deuxième place et j'ai pu faire ma course en tête.
»
Vous avez gagné le Tour des Flandres puis Paris-Roubaix. Maintenant quel est votre programme ?
F.B. : « Je vais fêter ça avec ma famille et l'équipe qui a fait un grand, grand travail et m'a donné une grande, grande confiance. Je sais que l'Amstel est sur la liste
mais je ne vais pas y penser maintenant, sinon je serais fou ! On m'a posé les questions pour Liège, le Tour de Lombardie… Je ne veux pas y penser. Pour l'instant, je veux profiter.
»
Est-ce important de rentrer dans l'histoire du cyclisme ?
F.B. : « Ce qui reste dans le sport, ce sont les grandes choses. La semaine dernière, j'avais réalisé mon objectif de l'année. Cette semaine ma tension était plus basse.
J'ai dit au soigneur que je n'avais pas la même force que la semaine dernière mais la situation était différente. Je me suis préparé à 200 % pour le Tour des Flandres. J'ai roulé avec le
cœur. C'est un grand jour. »