"la protection des espèces animales est un devoir primordial de l’humanité (…).
C ’est aussi une des obligations des états membres de l’union européenne."
Cela procède d'une belle ambition, n'est-ce pas?
Sauf qu'en France, pour mettre en oeuvre cette obligation, il faut faire sans les chasseurs notamment. Voire faire contre. Surtout faire contre.
Mais ils ne sont pas les seuls à renier les engagements de la France.
Ce petit bouquin (168 pages) paru il y a à peine un mois aux Editions IMHO-collection Radicaux Libres t'en dira beaucoup plus et de façon très argumentée sur les oppositions des anti-ours, des milieux ultras-pastoraux, des lobbies divers, qui ont provoqué le dépôt de plaintes associatives contre l’Etat français devant la Commission européenne.
"L’extinction des espèces animales n’est pas une fatalité. Cette mauvaise cause a des partisans, des artisans.
Un exemple, : la disparition de l’ours des Pyrénées. La France a bien signé les traités internationaux mais n’a rien fait pour protéger efficacement cet animal menacé, qui gêne de nombreux intérêts. Diverses associations de protection de la faune sauvage portent maintenant plainte contre la France devant l’Europe.
Il n’y a pas de raison que ces documents accablants restent confidentiels, cantonnés aux circuits administratifs.
On trouvera ici, dans ce dossier simplement abrégé pour être agréablement lisible, un argumentaire complet : chronique de l’extinction de l’ours, causes, méthodes, nom des coupables et des complices et ce qu’il faudrait concrètement faire pour sauver le plus grand carnassier d’Europe.
Ce dossier est complété par un essai de Stéphan Carbonnaux, qui suit ce dossier depuis 16 ans, et qui apporte un complément affectif, personnel et documenté sur ce sujet : une élégie sur la tristesse des forêts sans ours."