"Je suis un Stradivarius dans une carrure de camionneur."
Comme toujours mais je le précise quand même au cas ou, je ne suis pas journaliste donc ce qui sera écris sur ce billet sera issu de plusieurs sites Internet mais mes sources sont cités en bas de pages. L'appréciation que je donne sur cet acteur plus bas est en revanche personnelle cela va de soit et n'engage que moi ;-)
Gérard Depardieu, né Gérard Xavier Marcel Depardieu le 27 décembre 1948 à Châteauroux (Indre), est un acteur, réalisateur et producteur français.
Issu d'un milieu modeste (son père René Depardieu qu'il surnomme "Le Dédé" est tôlier-formeur, compagnon du devoir, et sapeur-pompier bénévole et sa mère, Alice Marillier dite "La Lilette" est mère au foyer), Gérard Depardieu grandit au milieu de cinq frères et sœurs. Après une adolescence difficile, qui le voit flirter avec la délinquance (Il passe plus de temps dans la rue qu'à l'école, qu'il quitte à l'âge de 13 ans), il se découvre une passion pour le théâtre lors d'un voyage à Paris. Élève de Jean-Laurent Cochet, il fait ses premiers pas au cinéma en 1970 dans "Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques" de Michel Audiard.
Gérard Depardieu est révélé en 1974 par son rôle de gentil voyou en cavale dans "Les Valseuses", fable libertaire de Blier avec Patrick Dewaere et Miou-Miou. L'année suivante, le succès du thriller médical "Sept morts sur ordonnance" permet au comédien, jusqu'alors abonné aux rôles de loubards, de montrer l'étendue de son répertoire. Tournant avec de grands réalisateurs italiens ("1900" de Bertolucci en 1976, "La Dernière Femme" du provocateur Ferreri), Depardieu passe avec aisance de l'univers de Marguerite Duras ("Le Camion" en 1977) à celui de Zidi ("Inspecteur la Bavure" en 1980).
Tout en poursuivant sa collaboration avec Blier, du grinçant "Tenue de soirée" à l'émouvant "Trop belle pour toi" en 1989, Gérard Depardieu devient le compagnon de route de plusieurs grands noms du cinéma d'auteur français : "alter ego" de Pialat, qui le fait tourner quatre fois, il obtient le Prix d'interprétation à Venise pour "Police" en 1985, et campe un abbé rongé par le doute dans "Sous le soleil de Satan". Cobaye de l'expérimentateur Resnais dans "Mon oncle d'Amérique", il trouve à la même époque des rôles d'amant passionné chez Truffaut, dans "Le Dernier Métro" -un succès commercial qui lui vaut un César en 1981- puis "La Femme d'à côté". Il s'illustre parallèlement dans la comédie en formant un tandem gagnant avec Pierre Richard dans les buddy movie à la française de Francis Veber ("La Chèvre" en 1981, "Les Fugitifs" en 1986).
Après le succès du "Retour de Martin Guerre" en 1982, Gérard Depardieu incarnera plusieurs personnages historiques ou issus de classiques de la littérature française : "Jean de Florette" pour Berri, Rodin dans "Camille Claudel", il accomplit une de ses compositions les plus mémorables dans "Cyrano de Bergerac" (1990) de Rappeneau - il décroche pour ce rôle un César, un prix à Cannes et une nomination à l'Oscar. S'autorisant quelques escapades américaines ("Christophe Colomb" de Ridley Scott) et s'offrant le luxe de tourner avec Godard ("Hélas pour moi"), il est également producteur à l'occasion ("Décroche les étoiles") et s'essaie-même à la (co-) réalisation en 1999 avec "Un pont entre deux rives".
Dans les années 2000, l'insatiable Gérard Depardieu reste plus que jamais une figure centrale du 7ème art, dont aucun territoire ne lui semble étranger : la comédie grand public ("Le Placard" et "Tais-toi !" de Veber, la série des "Astérix"), le polar ("36 Quai des Orfèvres" en 2004, "L'Instinct de mort"), le drame intimiste ("Aime ton père" avec son fils Guillaume), la fresque à gros budget ("Bon voyage", "La Môme") ou même le cinéma d''animation (il prête sa voix au coq de "Chicken Run"). En dépit de la longévité de sa carrière, il parvient encore à surprendre critique et spectateurs, comme lorsqu'il joue un amoureux transi dans "Les Temps qui changent" de Téchiné, un humble artiste de baloche dans "Quand J'étais chanteur" (2006) ou un commissaire vulnérable ("Bellamy", 2009).
Ses nombreuses apparitions pour des téléfilms, notamment de Josée Dayan, systématisent son association à des personnages littéraires ou historiques. Il incarne d'ailleurs en 2010, l'écrivain Alexandre Dumas dans "L' Autre Dumas" réalisé par Safy Nebboun. Cette alternance de rôles et de genres jalonne la carrière de Gérard Depardieu, synthèse parfaite du comédien populaire et de l'artiste exigeant.
Au cours de son adolescence matériellement difficile, Gérard Depardieu se "débrouille" et commet quelques vols et trafics malhonnêtes en tous genres, entre autres avec les GI de la base militaire américaine de sa ville natale. On le surnomme alors Pétarou.
Pour la saison 1965-1966, il signe une licence junior dans le club de football de la Berrichonne de Châteauroux, ce qui est contradictoire avec un départ de cette ville en 1964. En 1964, après divers petits métiers, âgé de 16 ans, il quitte Châteauroux pour Paris où il suit les cours de comédie de Jean-Laurent Cochet - en même temps que Claude Jade et Alain Doutey - qui le prend sous son aile et où il rencontre Élisabeth Guignot, qu'il épouse en 1970 et avec qui il a deux enfants : Guillaume Depardieu (1971-2008) et Julie Depardieu (née en 1973). Totalement inculte, il dévore avec passion tous les grands textes classiques et se forge avec avidité une solide culture d'autodidacte.
En 1981, Gérard Depardieu s'est également essayé à la synchronisation, avec le doublage de John Travolta dans "Blow out", réalisé par Brian DePalma.
Une partie des revenus de l'acteur proviennent de la publicité. Dans les années 1990, il toucha 5 millions de francs pour la pub Barilla. Il fit une autre publicité pour Senoble.
Gérard Depardieu éprouve une admiration pour Saint Augustin, dont il récite les textes dans des églises. Il a rencontré Jean-Paul II lors du jubilé des artistes en 2000, moment où l'évêque de Hippone fut évoqué. Le cardinal Poupard lui a suggéré de faire un film sur cet homme. Le 23 novembre 2005, il donne une lecture publique des Confessions de Saint Augustin à la Basilique Notre-Dame de Montréal ainsi qu'une lecture publique à la Cathédrale Notre-Dame de Paris le 11 février 2003.
Son grand appétit concerne également sa passion des affaires : il profite de sa célébrité et de ses gains d'acteur pour investir dans la prospection de gisements de pétrole à Cuba. Il possède également des vignobles en Anjou, en Italie, au Maroc et 150 hectares à Tlemcen en Algérie. Il a également investi en achetant de grands restaurants (Paris, Canada et Roumanie). Il est aussi producteur via la société de production DD Film.
En 2003, ce boulimique de travail et de vie paie sa suractivité. Gérard Depardieu subit un quintuple pontage coronarien, qui est un succès. Cependant, il reprend très vite la direction des studios et des plaisirs de la vie. Après son pontage et un grave accident de moto dont il ressort miraculeusement avec quelques fractures seulement, il publie deux biographies, "Vivant" en 2004 pour dire tout son appétit de vivre son sursis et "L'Insoumis" en 2006.
Calmann-Lévy devait publier une biographie non autorisée de l'acteur ("Itinéraire d'un ogre"). L'apprenant, Depardieu a fait pression sur l'éditeur, via son ami Arnaud Lagardère, qui possède le groupe Hachette, pour que le livre ne sorte pas. Finalement le livre "Gérard Depardieu, itinéraire d'un ogre" de Patrick Rigoulet a été publié aux éditions Le Rocher en août 2007.
Selon le classement annuel établi par Le Figaro, en 2003, la rémunération de Gérard Depardieu pour 2002 est de 2,04 millions d'euros (hors TV et théâtre). Depardieu est l'acteur français le mieux payé en 2005 avec 3,2 millions d'euros de gains estimés, soit environ 800 000 euros pour chacun de ses films sortis en 2005. En 2004, dans ce même classement, il était troisième avec des gains quasiment équivalents (3,35 millions). En 2008, il est encore l'acteur le mieux payé du cinéma français avec 3,54 millions d'euros.
Gérard Depardieu s'est également engagé en politique. D'abord proche de la gauche, il écrit dans "Le Matin de Paris", une tribune intitulée "Mitterrand ou jamais", pour inciter un François Mitterrand malade et hésitant, à se représenter à la présidentielle de 1988. Le chanteur Renaud fera de même avec une tribune intitulée "Tonton laisse pas béton".
En 2002, après l'échec de Robert Hue à la présidentielle, Depardieu donne une grosse somme d'argent au PCF, alors en faillite, et dit soutenir ce parti. Pourtant, cinq ans plus tard, c'est à Nicolas Sarkozy qu'il apporte son soutien lors de l'élection présidentielle, estimant qu'il "est le seul capable, qui fait le boulot" et que les autres sont "ridicules". "Aujourd'hui, ce que veulent les jeunes, c'est bosser" estime Depardieu.
Sa première femme se prénomme Élisabeth Guignot. Mariés le 11 avril 1970, ils divorcent officiellement, après quatorze années de procédure, le 10 octobre 2006. En 1992, il se sépare de son épouse Élisabeth , avec qui il a eu Guillaume et Julie. Son histoire d'amour avec la mannequin Karine Sylla, qui lui donne une fille, Roxane Depardieu, le 28 janvier de la même année, est connue du grand public. De 1996 à 2005, il entretient une relation intime avec Carole Bouquet. En parallèle, il rencontre en février 2001 Hélène Bizot, comédienne franco-cambodgienne. Il entretient avec elle une relation longue de cinq ans. De cette union naît, le 14 juillet 2006, Jean (prénommé ainsi en hommage à son ami Jean Carmet), enfant désiré et pourtant arrivé par surprise. Gérard Depardieu reconnaît cet enfant au début de l'année 2008. Depuis 2005, il vit avec Clémentine Igou, ancienne étudiante en littérature d'Harvard, romancière franco-américaine de 28 ans et responsable marketing d'un domaine viticole en Toscane. Le lundi 13 octobre 2008, il perd son fils aîné, Guillaume, alors âgé de 37 ans.
Principales récompenses :
Césars :
- 1981 : César du meilleur acteur - "Le Dernier Métro"
- 1991 : César du meilleur acteur - "Cyrano de Bergerac"
Golden Globe :
- 1991 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie - "Green Card"
Cannes :
- 1990 : Prix d'interprétation masculine - "Cyrano de Bergerac"
Mostra de Venise :
- 1985 : Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine - "Police" de Maurice Pialat
Prix Lumière :
- 2007 : Prix Lumière du meilleur acteur - "Quand j'étais chanteur" de Xavier Giannoli
7 d'Or :
- 1999 : Meilleur acteur dans une fiction télévisée - "Le Comte de Monte Cristo"
Autres récompenses :
- 1985 : Gérard Depardieu est nommé Chevalier de l'ordre national du mérite.
- 1996 : Gérard Depardieu est fait Chevalier de la légion d'honneur.
Principales nominations :
Césars :
- 1976 : Nomination au César du meilleur acteur - "Sept morts sur ordonnance"
- 1977 : Nomination au César du meilleur acteur - "La Dernière Femme"
- 1978 : Nomination au César du meilleur acteur - "Dites-lui que je l'aime"
- 1979 : Nomination au César du meilleur acteur - "Le Sucre"
- 1983 : Nomination au César du meilleur acteur - "Danton"
- 1984 : Nomination au César du meilleur acteur - "Les Compères"
- 1985 : Nomination au César du meilleur acteur - "Fort Saganne"
- 1986 : Nomination au César du meilleur acteur - "Police"
- 1988 : Nomination au César du meilleur acteur - "Sous le soleil de Satan"
- 1989 : Nomination au César du meilleur acteur - "Camille Claudel"
- 1990 : Nomination au César du meilleur acteur - "Trop belle pour toi"
- 1995 : Nomination au César du meilleur acteur - "Le Colonel Chabert"
- 2007 : Nomination au César du meilleur acteur - "Quand j'étais chanteur"
Oscars :
- 1991 : Nomination à l'Oscar du meilleur acteur - "Cyrano de Bergerac"
BAFTA :
- 1988 : Nomination au BAFTA du meilleur acteur - "Jean de Florette"
- 1992 : Nomination au BAFTA du meilleur acteur - "Cyrano de Bergerac"
- Une femme d'affaire (prochainement) de Frédéric Schoendoerffer
- Le Grimoire d'Arkandias (prochainement) de Jean Marie Poiré
- Tous sans exception (prochainement) de Didier Delaître (Borgas)
- Vivaldi (prochainement) de Boris Damast (Gavinot)
- L'Abbuffata (prochainement) de Mimmo Calopresti (Lui même)
- Small world (2010) de Bruno Chiche (Conrad Lang)
- Potiche (2010) de François Ozon
- La tête en friche (2010) de Jean Becker (Germain)
- Mammuth (2010) de Gustave Kervern et Benoît Delépine (Mammuth)
- L'autre Dumas (2010) de Safy Nebbou (Alexandre Dumas)
- Bellamy (2009) de Claude Chabrol (Paul Bellamy)
- A l'origine (2009) de Xavier Giannoli (Abel)
- Coco (2009) de Gad Elmaleh (Le médecin)
- Diamant 13 (2009) de Gilles Béhat (Mat)
- L'abolition (Téléfilm) (2008) (Henry Torrès)
- Hello goodbye (2008) de Graham Guit (Alain)
- Mesrine : L'instinct de mort (2008) de Jean François Richet (Guido)
- Babylon A.D. (2008) de Matthieu Kassowitz (Gorsky)
- Disco (2008) de Fabien Oteniente (Jean-François Jackson)
- Les Enfants de Timpelbach (2008) de Nicolas Bary (Le Général)
- Bouquet final (2008) de Michel Delgado (Hugo)
- Sans arme, ni haine, ni violence (2008) de Jean Paul Rouve (Le parrain marseillais)
- Astérix aux Jeux Olympiques (2008) de Thomas Langmann et Frédéric Forestier (Obélix)
- Maurice Pialat, l'amour existe (2007) de Anne-Marie Faux et Jean-Pierre Devillers (Le narrateur)
- La Môme (2007) de Olivier Dahan (Louis Leplée)
- Michou d'Auber (2007) de Thomas Gilou (Georges)
- Quand j'étais chanteur (2006) de Xavier Giannoli (Alain Moreau)
- Paris, je t'aime (2006) (Le patron (quartier latin))
- Vacances sur ordonnance (2006) de Wayne Wang (Le chef Didier)
- Olé ! (2005) de Florence Quentin (François Veber)
- Combien tu m'aimes ? (2005) de Bertrand Blier (Charlie)
- Boudu (2005) de Gérard Jugnot (Boudu)
- Je préfère qu'on reste amis (2005) de Eric Toledano et Olivier Nakache (Serge)
- La Vie de Michel Muller est plus belle que la vôtre (2005) de Michel Muller (Lui même)
- Nouvelle France (2005) de Jean Beaudin (Le curé Blondeau)
- Les rois maudits (Téléfilm) (2005) (Jacques de Molay)
- Les temps qui changent (2004) de André Téchiné (Antoine)
- 36, quai des Orfèvres (2004) de Olivier Marchal (Denis Klein)
- San Antonio (2004) de Frédéric Auburtin (L'Inspecteur Bérurier)
- RRRrrr !!! (2004) de Alain Chabat (Le chef des Cheveux Sales)
- Nathalie... (2004) de Anne Fontaine (Bernard)
- Les clefs de bagnole (2003) de Laurent Baffie (Le fromager)
- Bon voyage (2003) de Jean Paul Rappeneau (Beaufort)
- Tais-toi ! (2003) de Francis Veber (Quentin)
- Wanted (2003) de Brad Mirman (Daniel Foray)
- Dina (2003) de Ole Bornedal (Jacob)
- Le pacte du silence (2003) de Graham Guit (Le Père Joachim)
- CQ (2003) de Roman Coppola (Andrezej)
- City of Ghost (2002) de Matt Dillon (Emile)
- Aime ton père (2002) de Jacob Berger (Léo Shepherd)
- Blanche (2002) de Bernie Bonvoisin (D'Artagnan)
- Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002) de Alain Chabat (Obélix)
- Napoléon ((Téléfilm) (2002) d'Yves Simoneau (Joseph Fouché)
- Volpone (Téléfilm) (2002) de Frédéric Auburtin
- La femme mousquetaire (Téléfilm) (2002) de Steve Boyum
- Ruy Blas (Téléfilm) (2002) de Jacques Weber
- Cœurs inconnus (2001) de Edoardo Ponti (Max)
- Streghe verso nord (2001) de Giovanni Veronesi (Depardieu)
- Concurrence déloyale (2001) de Ettore Scola (Angelo)
- Vidocq (2001) de Pitof (Vidocq)
- Les 102 dalmatiens (2001) de Kevin Lima (Jean Pierre Le Pelt)
- Le placard (2001) de Francis Veber (Félix Santini)
- Les acteurs (2000) de Bertrand Blier (Lui même)
- Zavist bogov (2000) de Vladimir Menshov (Bernard)
- Tutto l'amore che c'è (2000) de Sergio Rubini (Molotov)
- Vatel (2000) de Roland Joffé (François Vatel)
- Les Misérables (Téléfilm) (2000) de Josée Dayan (Jean Valjean)
- Mirka (1999) de Rachid Ben Hadj (Strix)
- Balzac (1999) (Téléfilm) de Josée Dayan (Honoré de Balzac)
- Un pont entre deux rives (1999) de Gérard Depardieu et Frédéric Auburtin (Georges)
- Astérix et Obélix contre César (1999) de Claude Zidi (Obélix)
- Bérénice (Téléfilm) (1999) de Jean-Daniel Verhaeghe
- Bimboland (1998) de Ariel Zeitoun (Laurent Gaspard)
- Mots d'amour (1998) de Mimmo Calopresti (Levi)
- L'homme au masque de fer (1998) de Randall Wallace (Porthos)
- Le Comte de Monte Cristo (Téléfilm) (1998) (Edmond Dantès)
- XXL (1997) de Ariel Zeitoun (Jean Bourdalou)
- Hamlet (1997) de Kenneth Branagh (Reynaldo)
- L'agent secret (1997) de Christopher Hampton (Ossipon)
- Le plus beau métier du monde (1996) de Gérard Lauzier (Laurent Monier)
- Bogus (1996) de Norman Jewison (Bogus)
- Décroche les étoiles (1996) de Nick Cassavetes (Big Tommy)
- Le Garçu (1995) de Maurice Pialat (Gérard)
- Les anges gardiens (1995) de Jean Marie Poiré (Antoine Carco)
- Le Hussard sur le toit (1995) de Jean Paul Rappeneau (le commissaire de police de Manosque)
- Elisa (1995) de Jean Becker (Jacques Desmoulins)
- Les cents et une nuit (1995) de Agnès Varda (L'acteur d'un jour)
- La machine (1994) de François Dupeyron (Le Docteur Marc Lacroix)
- Le Colonel Chabert (1994) de Yves Angelo (Chabert)
- Mon père, ce héros (1994) de Steve Miner (André)
- Une pure formalité (1994) de Giuseppe Tornatore (Onoff)
- Germinal (1993) de Claude Berri (Toussaint Maheu)
- Hélas pour moi (1993) de Jean Luc Godard (Simon Donnadieu)
- 1492 : Christophe Colomb (1992) de Ridley Scott (Christophe Colomb)
- Le Visionarium (Court-métrage) (1992) de Jeff Blyth (L'employé de l'aeroport de Paris)
- François Truffaut : Portraits volés (1992) de Michel Pascal et Serge Toubiana (Lui même)
- Tout les matins du monde (1991) de Alain Corneau (Marin Marais)
- Mon père, ce héros (1991) de Gérard Lauzier (André Arnel)
- Merci la vie (1991) de Bertrand Blier (Le Docteur Worms)
- Green card (1991) de Peter Weir (Georges)
- Uranus (1990) de Claude Berri (Léopold)
- Cyrano de Bergerac (1990) de Jean Paul Rappeneau (Cyrano de Bergerac)
- I want to go home (1989) de Alain Resnais (Christian Gauthier)
- Trop belle pour toi (1989) de Bertrand Blier (Bernard Barthélémy)
- Deux (1989) de Claude Zidi (Marc Lambert)
- Camille Claudel (1988) de Bruno Nuytten (Auguste Rodin)
- Drôle d'endroit pour une rencontre (1988) de François Dupeyron (Charles)
- Sous le soleil de Satan (1987) de Maurice Pialat (Donissan)
- Les Fugitifs (1986) de Francis Veber (Jean Lucas)
- Rue du départ (1986) de Tony Gatlif (Le père de Clara)
- Je hais les acteurs (1986) de Gérard Krawczyk (Le prisonnier au poste de police)
- Jean de Florette (1986) de Claude Berri (Jean Cadoret, "Jean de Florette")
- Tenue de soirée (1986) de Bertrand Blier (Bob)
- Une femme ou deux (1985) de Daniel Vigne (Julien Chayssac)
- Police (1985) de Maurice Pialat (Mangin)
- Rive droite, rive gauche (1984) de Philippe Labro (Paul Senanques)
- Le Tartuffe (1984) de Gérard Depardieu (Tartuffe)
- Fort Saganne (1984) de Alain Corneau (Charles Saganne)
- Les Compères (1983) de Francis Veber (Jean Lucas)
- La lune dans le caniveau (1983) de Jean-Jacques Beineix (Gérard)
- Le grand frère (1982) de Francis Girod (Gérard Berger / Bernard Vigo)
- Le retour de Martin Guerre (1982) de Daniel Vigne (Arnaud de Tihl)
- Danton (1982) de Andrzej Wajda (Danton)
- La chèvre (1981) de Francis Veber (Campana)
- La femme d'à côté (1981) de François Truffaut (Bernard Coudray)
- Le choix des armes (1981) de Alain Corneau (Mickey)
- Je vous aime (1980) de Claude Berri (Patrick)
- Inspecteur la bavure (1980) de Claude Zidi (Roger Morzini)
- Le dernier métro (1980) de François Truffaut (Bernard Granger)
- Loulou (1980) de Maurice Pialat (Loulou)
- Rosy la Bourrasque (1980) de Mario Monicelli (Raoul Lamarre)
- Mon oncle d'Amérique (1980) de Alain Resnais (René Ragueneau)
- Buffet froid (1979) de Bertrand Blier (Alphonse Tram)
- Violanta (1978) de Daniel Schmid (Fortunat)
- Le grand embouteillage (1978) de Luigi Comencini (Franco)
- Préparez vos mouchoirs (1978) de Bertrand Blier (Raoul)
- Les chiens (1978) de Alain Jessua (Morel)
- Le sucre (1978) de Jacques Rouffio (Renaud d'Hornécourt de la Vibraye, dit Raoul)
- La nuit tous les chats sont gris (1977) de Gérard Zingg (Philibert)
- Dites lui que je l'aime (1977) de Claude Miller (David Martinaud)
- Le camion (1977) de Marguerite Duras (Lui)
- Rêve de singe (1977) de Marco Ferreri (Gérard Lafayette)
- La femme gauchère (1977) de Peter Handke (L'homme au T-shirt)
- 1900 (1976) de Bernardo Bertolucci (Olmo Dalco)
- Je t'aime moi non plus (1976) de Serge Gainsbourg (Le paysan)
- La dernière femme (1976) de Marco Ferreri (Gérard)
- Barocco (1976) de André Téchiné (Samson)
- Baxter, Vera Baxter (1976) de Marguerite Duras (Michel Cayre)
- René la Canne (1976) de Francis Girod (René la Canne)
- Sept morts sur ordonnance (1975) de Jacques Rouffio (Le Docteur Berg)
- Maitresse (1975) de Barbet Schroeder (Olivier)
- Vincent, François, Paul et les autres (1974) de Claude Sautet (Jean)
- Stavisky (1974) de Alain Resnais (Le jeune inventeur)
- Les valseuses (1974) de Bertrand Blier (Jean-Claude)
- Pas si méchant que ça (1974) de Claude Goretta (Pierre)
- Deux hommes dans la ville (1973) de José Giovanni (Un jeune truand)
- L'affaire Dominicci (1973) de Claude Bernard-Aubert (Zézé)
- L'an 01 (1973) de Jacques Doillon, Alain Resnais et Jean Rouch
- La Femme du Gange (1973) de Marguerite Duras (L'homme de la plage)
- Les Gaspards (1973) de Pierre Tchernia (Le facteur)
- Rude journée pour la reine (1973) de René Allio (Fabien)
- Mon ami Maigret (Téléfilm) (1973) de François Villiers
- L'Inconnu (Téléfilm) (1973) de Youri
- Le viager (1972) de Pierre Tchernia (Le complice de Jo)
- Nathalie Granger (1972) de Marguerite Duras (Le démarcheur)
- Au rendez vous de la mort joyeuse (1972) de Juan Luis Buñuel (Beretti)
- La Scoumoune (1972) de José Giovanni (Un truand)
- Un monsieur bien rangé (Téléfilm) (1972) de Agnès Delarive
- La Vie sentimentale de Georges le tueur (1971) de Daniel Berger
- Le tueur (1971) de Denys de La Patellière (Fredeaux Babasch)
- Un Peu de soleil dans l'eau froide (1971) de Jacques Deray (Pierre)
- Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques (1970) de Michel Audiard (Henri)
- Nausicaa (1970) de Agnès Varda (Un hippie)
- Les aventures de Zadig (Téléfilm) (1970) de Claude-Jean Bonnardot
- La pomme de son œil (Téléfilm) (1970) de François Villiers
- Tango (Téléfilm) (1970) de Jean Kerchbron
- Menaces (Téléfilm) (1969) de Jean Denesle
- Le cyborg (Téléfilm) (1969) de Jacques Pierre
- Rendez vous à Badenberg (Téléfilm) (1969) de Jean-Michel Meurisse
- Les enquêtes du Commissaire Maigret (Série télévisée - Saison 1 épisode 21) (1967) (De Greef)
- Le Beatnik et le minet (1965) de Roger Leenhardt
- Paris, je t'aime (2006)
- Un pont entre deux rives (1999) co-réalisé avec Frédéric Auburtin
- Le Tartuffe (1984)
- Un pont entre deux rives (1999) de Gérard Depardieu et Frédéric Auburtin
- Les branches de l'arbre (1990) de Satyajit Ray
- Aime ton père (2002) de Jacob Berger
- She's so lovely (1997) de Nick Cassavetes
- Le visiteur (1991) de Satyajit Ray
"Je suis un Stradivarius dans une carrure de camionneur."
"Un cœur de champion c'est aussi beau qu'un cerveau de savant."
"Y'a rien de plus chiant qu'être acteur !" "A vingt ans, les désirs nous empêchent de voir la vérité ; mais passé quarante ans il ne reste que des vérités réelles et fragiles : les capacités et les lacunes."
"Le talent, c’est beaucoup ce que les autres font de toi."
"Les émotions simples sont les plus difficiles à vivre."
"Ce n'est pas le projet qui m'intéresse, c'est la vie."
"Il vaut mieux faire des conneries que s'économiser."
"Un bon acteur, c'est celui qui a beaucoup vécu."
"Vous savez que la mémoire d’un poisson est d’une seconde seulement ? A force de regarder ces poissons rouges dans leur bocal, le téléspectateur devant son écran n’a plus qu’une seconde de mémoire lui aussi."
"L'avion, c'est pareil que le cinéma, il n'y a que des erreurs humaines. Un mauvais film, c'est une erreur humaine."
"Avant il y avait les mouches, maintenant il y a la télévision."
"Le pardon est un luxe, il devrait être un mode de vie."
"Je préfère encore aller en usine qu'au cinéma tous les jours. "
"Je ne me fais jamais doubler pour faire des conneries !"
"Je me contente de peu sur la Terre, mais de beaucoup dans le verre."
Avec Jean Reno, quand on me demande qui est mon acteur préféré français, c'est sans hésitation que je répond Gérard Depardieu. Pourtant, quand on regarde certains de ses films, on ne peut que trouver certains de ses choix douteux mais sa filmographie, aussi impressionnante que l'homme, est aussi riche en petite pépite qui me fait aimer le cinéma. Avec plus de 150 films à son actif, sa filmographie représente je trouve très bien l'image que j'ai de cet acteur à savoir un passionné. Pas un simple passionné de cinéma comme je les aime et dont j'essaie de vanter les mérites de temps en temps mais un véritable passionné de la vie, une vie qu'il croque à pleine dent quitte à prendre parfois certains risques. Après, sa filmographie, c'est comme la vie, on trouve de tout. Du très mauvais ("Mon père, ce héros" version 1994, "Babylon A.D."...), du bon ("Astérix et Obélix contre César", "Je préfère qu'on reste amis"...) et de l'excellent ("36, quai des Orfèvres", "Cyrano de Bergerac"...). On y trouve aussi des prise de risques ("Les clefs de bagnoles", "Quand j'étais chanteur", "La vie de Michel Muller est plus belle que la votre"...) ainsi qu'une envie de découvrir de nouveaux horizons ("Bogus", "Green card"...) allant même jusqu'à s'essayer au doublage (il est la voix de John Travolta dans "Blow out" de Brian De Palma ;-) ). Ce que j'aime chez Gérard Depardieu, c'est qu'on ne sais jamais où l'attendre. Si l'acteur nous à déjà prouver son amour pour le film historique ("Cyrano de Bergerac", "Vattel", "L'autre Dumas"...), avec une moyenne de 4 à 5 films par an on sais jamais là où il va nous emmener. De la comédie au polar en passant par le drame, du cinéma français au cinéma américain, de la grosse production au petit film d'auteur... Gérard Depardieu est à mes yeux un acteur instinctif qui tente de faire ce qui lui plait et j'aime en voyant ses films me dire qu'on y retrouve en général une partie (même infime) de l'homme qu'il est. Je peux me tromper après car je n'ai pas la chance de connaître l'acteur personnellement mais en tout cas, de mon regard de spectateur, de fan admiratif de son travail, c'est ainsi que je le vois.
Après, je peux aussi comprendre qu'on n'aime pas Gérard Depardieu. Son jeu est certes un peu trop théâtral par moment mais pour ma part ça ne me dérange pas plus que cela bien au contraire, je trouve que c'est même cette petite marque de fabrique qui rend ses personnages encore plus attachant. De plus, il à déjà prouvé comme récemment avec "36, quai des Orfèvres" ou encore "Quand j'étais chanteur" qu'il peut aussi jouer en toute sobriété tout en restant aussi efficace. J'aime cette façon de mélanger les styles. Il y à dans son jeu plusieurs élément qu'on reconnait mais en même temps après plus de 150 films à son actifs (et encore d'autre à venir ^^ ), il est toujours capable de surprendre et de nous montrer de nouvelles facettes dans son interprétation. Il est à mon sens l'acteur par excellence, qui ne se contente pas de réciter son dialogue mais qui tente vraiment de faire "vivre" ses personnages. Encore une fois, on ne le vois pas à chacun de ses longs métrages mais je sais que c'est aussi une chose qui fait que son nom à l'affiche d'un film peut me faire déplacer en salles. L'acteur possède aussi un charisme inouï. Même lorsqu'il se ridiculise ("Boudu"...), qu'il joue avec son image ("Les clefs de bagnoles"...) ou que son personnage peine à exister pour différente raison ("Babylon A.D."...), sa présence à l'écran est une véritable leçon de cinéma. Il en impose et donne de la consistance à un film, à un casting... Ce charisme, il ne le dégage pas qu'à travers son physique imposant, c'est aussi à travers sa gestuelle, son regard qu'il arrive à prendre une telle ampleur et c'est tout ce travail que j'aime chez lui.
Quand on regarde la filmographie de Gérard Depardieu, on constate aussi qu'il donne ses lettres de noblesses au terme de "famille du cinéma". Là où l'expression est en général utiliser à tort et à travers, Gérard Depardieu tisse au cinéma des liens assez fort n'hésitant pas à tourner devant la caméra de grands réalisateurs à plusieurs reprises (Bertrand Blier, Maurice Pialat, Alain Resnais, François Truffaut, Francis Veber, Marguerite Duras, Claude Zidi, André Téchiné...). En dehors de ses multiples participations, on retrouve aussi dans sa riche filmographie d'autres grands noms tout aussi prestigieux comme Gérard Lauzier, Olivier Marchal, Gérard Jugnot, Alain Chabat, Olivier Dahan, Claude Chabrol, Ridley Scott... Autant d'univers qu'il alterne avec une grande facilité et dont le CV à de quoi faire pâlir d'envie. On peut reprocher beaucoup de chose à l'acteur, mais devant un tel CV regroupant une pléiade de réalisateurs talentueux qui lui ont fait confiance, on ne peut qu'affirmer que Gérard Depardieu fait parti de ses grands acteurs et qu'il possède un grand talent. Il ne l'as peut être pas toujours bien exploité mais je trouve qu'il représente bien le métier d'acteur et qu'à lui seul il à de quoi nous offrir une vraie leçon de cinéma. Véritable businessman, Gérard Depardieu n'hésite pas à multiplier les projets. Entre la chanson ("Elle flippe devant le flipper", "OK cafard (je suis noir)"...), la restauration (il possède plusieurs restaurants) dont il développe le sujet dans quelques livres (dont un livre de recettes de cuisine que je possède et que je trouve très bon à l'image de l'acteur), la publicité.... on à l'impression que cette pile électrique ne s'arrête jamais. Véritable travailleur, je pense qu'il n'as pas démérité le fait d'être au panthéon des acteurs du cinéma français et même si dans ses interviews je ne suis pas toujours d'accord avec lui, j'apprécie son côté bon vivant qui nous rappelle qu'avant d'être un acteur, il est surtout un homme comme tout le monde.
Gérard Depardieu est un acteur vous l'aurez compris que j'aime beaucoup. Si j'ai parfois été déçu par ses prestations et/ou par les films dans lesquelles il joue, je continue de penser malgré certaines critiques (facile ? ) dont il es la cible que c'est un immense acteur qui à apporté beaucoup au cinéma hexagonal et qui à encore beaucoup de chose à apporter. Il fait parti de ses acteurs qui me font aimer le cinéma et de ceux avec qui ça ne me déplairait pas de discuter en toute sobriété autour d'un verre de cinéma mais aussi d'autres sujets. Ce mois ci, on le retrouve dans "Mammuth" (un petit film et encore une prise de risque de l'acteur) que j'espère avoir le temps de découvrir. Déception ou non (je le saurez qu'une fois que j'aurais vu le film) je sais que je continuerais tout de même à suivre cet acteur les yeux fermés car c'est grâce à des gens comme lui que ma passion pour le septième art existe.