Preljocaj revient avec une nouvelle création pour l’Opéra de Paris, le ballet Siddharta inspiré du mythe de celui qui donnera naissance au Bouddhisme. La courte description sur le site de l’Opéra est accrocheuse : « au-delà du simple récit, il dévoile les tourments et les mystères de ce long voyage intérieur, semé d’embûches, d’incertitudes et de doutes. » Malgré un début prometteur, on finit vite par ne plus reconnaitre ce qui fait la force d’un Preljocaj : les gestes sont imprécis (c’est vrai que l’Opéra de Paris n’est pas le temple de la danse contemporaine), la musique est insignifiante ou agaçante, la scénographie sans intérêt… ou ridicule comme dans cette scène où l’Éveil apparaît dans un halo de lumière devant une énorme maison pendue au ciel… Tout cela finit par de timides applaudissements, on se hâte de quitter la salle et d’oublier qu’il s’agissait d’un Preljocaj. (note : 2/5)