Guadalupe Grande, Carlo Bordini, Maura Fabi aux éditions Alidades

Par Florence Trocmé

Poezibao publie cette lettre reçue à l’instant du traducteur Olivier Favier, lettre qui est une occasion de rendre un bel hommage au travail d’Emmanuel Malherbet et de sa maison Alidades. 
Les éditions Alidades jouent à la marelle, l'occasion de découvrir quelques titres d'un catalogue que je trouve somptueux et d'en parler autour de vous. 
Comme vous le savez, cette maison ne vit que de bouche à oreille, ce qui lui va très bien. Son éditeur, Emmanuel Malherbet, peut ainsi s'intéresser à l'essentiel, c'est-à-dire au soin apporté à ses publications. 
  
De bouche à oreille donc, je vous annonce  la parution imminente d'une anthologie d'une grande, très grande disons-le, poétesse espagnole contemporaine, Guadalupe Grande, pratiquement inédite en français; sauf ici. L'anthologie, bilingue comme il se doit, paraître sous le titre de Métier de chrysalide. Vous pourrez la commander d'ici une quinzaine de jours, soit auprès de votre libraire, soit directement auprès de la maison d'édition.  
En voici un avant-goût: Ce travail est l'œuvre précise et patiente de deux traductrices, Dorothée Suarez et Juliette Gheerbrant. La postface est de Carlo Bordini. 
  
Parlons de Carlo Bordini justement. Les éditions Alidades, vous le savez peut-être déjà, ont publié Poussière en 2008(en voici un extrait). Début juin paraîtra un autre long poème, Danger. Carlo Bordini sera présent au Festival international de la poésie de Namur entre les 9 et le 12 juin. Le 23 juin, il sera à Paris, dans le cadre de la semaine italienne. A propos de Belgique, vous trouverez sur le site de la maison de la Poésie de Namur, un poème sur Magritte 
  
En juin toujours, sortira Le Domaine des morts de Mauro Fabi, dont vous avez -qui sait?- déjà lu ceci sur Poezibao. Lui aussi sera présent au Festival international de la poésie de Namur, d'ailleurs, voici un extrait du Domaine des morts: cette belle séquence poétique est suivie d'un texte sur la poésie de l'auteur, et d'une postface de Carlo Bordini. 
  
par Olivier Favier