Tenez hier j'ai réécouté le premier disque de Martin Stephenson & the Daintees, j'aime toujours ce disque, il est encore très bien... Martin y parle des amours déçus de sa sœur lesbienne, de l'avortement de sa cousine, de l'enterrement de sa grand-mère et des larmes de crocodile autour de son cercueil... C'est un bon album d' « écrivain de chansons », avec un humour doux et de la compassion ; ce qui n’exclut pas l'ironie. Un premier disque avec toutes les qualités et les défauts d'une première fois, le trop-plein, le manque de détachement, l'application sans la maturité, mais une grande sincérité. En dehors des mots, on peu aussi embarquer sereinement dans ce premier « bateau pour la Bolivie », il y a tout ce qu'il faut dedans : des ballades country, du swing nonchalant, des chansons brumeuses mid-tempo, un instrumental en picking, du Byrds dernière manière, beaucoup de Dylan, pas mal de Donovan, un peu de Leonard Cohen et même un Ska « festif » pour finir... Vous me direz que tout cela est sensiblement hétéroclite à vue d'oreille, je vous répondrai en vous disant que je ne suis jamais gêné lorsque l'hétéroclite rode autour de l'unité. Dans mes souvenirs l'album suivant de Stephenson (Gladsome, Humour & Blue) est meilleur, davantage maîtrisé, moins autobiographique et plus détaché de ses mots. Pour le reste et la suite j'ai un peu perdu la trace de ce gars-là , je sais seulement qu'il sort encore des disques, que la célébrité n'est pas son « truc » et qu'il chante parfois en solo dans les églises.
Tenez hier j'ai réécouté le premier disque de Martin Stephenson & the Daintees, j'aime toujours ce disque, il est encore très bien... Martin y parle des amours déçus de sa sœur lesbienne, de l'avortement de sa cousine, de l'enterrement de sa grand-mère et des larmes de crocodile autour de son cercueil... C'est un bon album d' « écrivain de chansons », avec un humour doux et de la compassion ; ce qui n’exclut pas l'ironie. Un premier disque avec toutes les qualités et les défauts d'une première fois, le trop-plein, le manque de détachement, l'application sans la maturité, mais une grande sincérité. En dehors des mots, on peu aussi embarquer sereinement dans ce premier « bateau pour la Bolivie », il y a tout ce qu'il faut dedans : des ballades country, du swing nonchalant, des chansons brumeuses mid-tempo, un instrumental en picking, du Byrds dernière manière, beaucoup de Dylan, pas mal de Donovan, un peu de Leonard Cohen et même un Ska « festif » pour finir... Vous me direz que tout cela est sensiblement hétéroclite à vue d'oreille, je vous répondrai en vous disant que je ne suis jamais gêné lorsque l'hétéroclite rode autour de l'unité. Dans mes souvenirs l'album suivant de Stephenson (Gladsome, Humour & Blue) est meilleur, davantage maîtrisé, moins autobiographique et plus détaché de ses mots. Pour le reste et la suite j'ai un peu perdu la trace de ce gars-là , je sais seulement qu'il sort encore des disques, que la célébrité n'est pas son « truc » et qu'il chante parfois en solo dans les églises.