Fille illégitime d’une actrice italienne et d’un industriel brésilien, elle fut reconnue par le mari de sa mère et passa son enfance en Italie.
Elle émigra en France au début des années 70.
Sans aucune voix, elle perça pourtant dans la chanson, au début du millénaire.
Son étoile pâlissant, un ami publicitaire la présenta au Président de la République, récemment quitté par sa femme au détriment du chauffeur de salle de ce dernier.
Les deux y voyant immédiatement leur intérêt unirent leurs destins, en 2008, donnant pour la première fois à la France une Première Dame étrangère.
Elle s’attela à la tâche de séduire les Français, de sourires angéliques en tenues ultra-chics, et révérences royales, faisant oublier le clinquant de la précédente favorite. Force nous est de reconnaître que la Dame savait y faire pour séduire le peuple.
Mais peu à peu, le naturel revint au galop : on la vit donner l’adresse de ses fournisseurs dans de luxueuses revues, médiatiser dans la presse people ses allers-retours humanitaires au Bénin, s’inquiéter des problèmes de santé de son mari, alors que le peuple souffrait lui aussi.
Le peuple commença à en avoir assez, puis un horrible complot fut ourdi contre celle que les Français appelaient déjà l’Italienne : elle eut beau répéter que le scandale ne la touchait pas, on sentait l’Italienne abattue, elle qui aurait tant voulu donner de la brioche aux Français.