Alors que trop souvent les photos de mode sont trop typées et plutôt ennuyeuses, Deborah Turbeville réussit à nous faire oublier qu’il s’agit là de commandes destinées à vendre robe, sac, glamour. Cette petite exposition dans une belle galerie près de la Tate Modern, The Wapping Project Bankside (à ne pas confondre avec l’autre, à l’Est) se termine le 10 avril. Ce fut l’occasion d’admirer ses tirages graineux, mystérieux, évocateurs. De très belles femmes errent dans des environnements décrépits, gare milanaise, bains new-yorkais ou coulisses d’un théâtre polonais, y rencontrant des hommes improbables, mi-absents, mi-menaçants.
Très beau livre (et excellente critique ici)