Lu sur l’Observatoire des subventions :
En 2009, Aides a reçu 87.000 € de l’État via le GRPA (Groupement régional de santé publique) Bretagne, désormais absorbé par l’ARS.
«La diminution de notre subvention arrive alors que l’Agence régionale de santé (ARS), où nous serons reçus à la mi-avril, se met en place. S’il s’avère que l’on reste sur une diminution de 25% de notre subvention, on ne peut pas faire comme s’il ne se passait rien. Il nous faudra réduire nos actions. On ne veut pas aller vers des licenciements, c’est prématuré. Notre principe est de ne pas être en concurrence avec d’autres structures, donc ce que nous ne ferons plus ne sera plus fait par personne», prévient Emmanuel Loyer, président de l’association Aides du Finistère.
Le département compte un millier de malades du Sida.
Sept salariés
«À ce jour, 75% de cette somme nous a été réallouée pour 2010, mais on nous a fait comprendre qu’on ne touchera les 25% restants que s’il reste de l’argent à l’ARS», ajoute Isabelle Stéphant, coordinatrice Aides pour le Finistère et le Morbihan. L’association compte sept salariés, une quinzaine de bénévoles, appelés volontaires, et une quarantaine de sympathisants venant donner un coup de main.
Un budget de 380.000 €
Le budget annuel d’ Aides 29 s’élève à 380.000 €. «Cela nous permet de financer les loyers de nos accueils, où se déroulent les actions de soutien aux malades et de prévention, les salaires des permanents, le matériel de prévention, comme les préservatifs distribués. Chaque année, 2.000 personnes viennent dans nos accueils et 18.000 sont touchées par nos actions de prévention». La suspension d’une partie des subventions de l’été concerne tous les départements français, même celui de la Guyane, le plus touché par la maladie. «Il ne faut pas baisser la garde, il y a encore 6.000 à 7.000 dépistages de séropositivité en France chaque année».
source: www.letelegramme.com