Dans le même temps où, il y a quelques années de cela, je me lançais un peu plus dans le jardinage, j'avais la ferme idée d'avoir aussi un petit rucher.
En fait juste de quoi satisfaire ma consommation en miel et mon plaisir d'offrir deux ou trois pots de temps à autre. Donc sur la base de trois ruches, je me suis renseigné sur la règlementation, j'ai lu quelques livres sur la question de conduire un petit rucher dans son jardin, récupéré un vieille ruche délabrée et ai pu discuté avec un amateur et un professionnel.
Ce professionnel, habitant ma commune, n'a pas été vraiment encourageant (déjà à l'époque). En plus de cela, j'habite à côté de cultures céréalières. Enfin, l'apiculture (même amatrice) demande un minimum de disponibilité en des moments précis de l'année, disponibilité que je n'avais pas alors. Je remettais ce projet à plus tard.
Depuis, en me baladant, c'est avec envie que je fais une pause à proximité de ruchers en bord de chemin, à écouter et observer. Mais il faut être réaliste. On ne peut faire qu'une chose à la fois. Et endosser la panoplie d'apiculteur n'était pas au programme pour l'instant.
Donc, en matière d'apiculture, je n'avais pas de pratique mais une bonne petite base de théorie. C'est sur cet état de fait que je me suis retrouvé embauché à faire le lien entre univers apicole et sécurité alimentaire.
Ces derniers mois, je suis en fait dans un bureau entre recherche documentaire, rédaction ou encore réunions téléphoniques. Et en quelques occasions (trop rares à mon goût), j'ai été sur le terrain, pendant une récolte au milieu des ruches, ou alors en miellerie pour assister à l'extraction soit du miel soit de la gelée royale.
D'où les images qui faisaient office d'indices. La première ressemble à une scène du film alien. Ces cônes alignés sont en fait des cellules royales.
En production de gelée royale, on dispose dans chaque ruche un cadre spécial. Sur chacun de ces cadres, il y a 3 lattes amovibles. Sur chaque latte sont alignées des cupules, toutes petites coupes dans lesquelles seront déposées des larves. Donc les larves dans les cupules, les cupules sur les lattes, les lattes dans les cadres et les cadres dans les ruches. Moins de 4 jours plus tard, les ouvrières, ayant considéré avoir affaire à des cellules royales, auront construit les cellules royales à partir des cupules et les auront remplies de gelée royale. Il ne restera à l'apiculteur/trice qu'à retirer les cadres, enlever les larves et aspirer la gelée.
Et la mante religieuse ? Elle est tout simplement une prédatrice des abeilles.
Quelques jours plus tard, dans une autre exploitation apicole, j'en surprenais une pendant la récolte de miel. Elle attendait à la sortie de la ruche le bon moment pour en attraper une. La ruche est floue en arrière plan sur la photo, mais reconnaissable.
En dehors d'avoir un peu plus de connaissances que j'espère bien mettre à profit à l'avenir, c'est une redécouverte du miel et une découverte de la gelée royale et du pollen.
Et c'est aussi une des raisons qui m'ont tenu écarté de la blogosphère.