Messieurs les Cardinaux, les Archevêques, les Évêques, les Prêtres et les Diacres:
Chers membres des Instituts pour la vie consacrée;
Frères et soeurs:
Infiniment reconnaissant envers Dieu et les organisateurs de ce Congrès Apostolique Mondial de la Divine Miséricorde, j'ai l'occasion de réfléchir, en union avec vous tous, sur « la pratique de
la miséricorde, aujourd'hui, selon l'enseignement de Jésus ».
1. La Divine Miséricorde, notre espérance
« Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi, je vous soulagerai » (Mt 1, 28). Ces mots prononcés par celui qui, envoyé par le Père - créateur de toutes choses -
s'incarna par l'action du Saint- Esprit pour notre salut, continuent à résonner dans le monde entier, à travers son Église, attirant des hommes et des femmes de toutes races, âges et condition.
C'est pourquoi le grand Pape Jean-Paul II constatait: « La manière dont la dévotion à Jésus miséricordieux progresse dans le monde contemporain et conquiert autant de coeurs est véritablement
merveilleuse ».1
Dans nos villages, il est fréquent de trouver, de tous côtés, la précieuse image de la Divine Miséricorde,
beaucoup prient le chapelet, se plongent, à 3 heures, dans la Passion du Seigneur, font la Neuvaine, célèbrent avec dévotion la Fête de le Divine Miséricorde, lisent le Journal de Sainte Faustine
et s'efforcent, avec l'aide de la Grâce de Dieu, de professer, proclamer, célébrer et pratiquer, de nombreuses manières, la miséricorde divine.
Et comment pourrait- il en être autrement ? Tout a été crée, entretenu et recrée par Lui et pour Lui. En
Christ, mort et ressuscité, l'univers entier a connu l'évolution la plus importante et définitive, atteignant la plénitude sans fin. C'est pourquoi, en l'écoutant et en sachant qui IL est et ce
qu'IL représente pour notre vie, pour l'Histoire et pour le présent et l'avenir de l'humanité et du cosmos dans son ensemble, nous nous sommes donné rendez-vous à ce Congrès Apostolique Mondial
de la Divine Miséricorde.
Ayant reçu la grâce du Baptême, nous venons à Rome, coeur du christianisme, en tant que Ses disciples, pour nous écrier ainsi que Saint Pierre: « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la Vie éternelle. Pour nous, nous avons cru et reconnu que tu es le Saint de Dieu » (Jn 6, 68-69). Nous croyons et nous savons que seul Jésus, vrai Dieu qui se fit véritablement homme, peut remplir notre vie et la rendre éternellement heureuse et que pour entrer dans cette dynamique d'amour éternel et total, Il nous revient de serrer avec confiance la main que LUI nous tend; la serrer de tout notre être et de toutes nos forces, pour être, ainsi, vraiment, ses disciples et ses missionnaires, qui aideront les autres à faire de même.
1 JEAN PAUL II, Homélie , béatification de Soeur Faustine, 18 avril 1993