Au petit matin, après le choc, c’est la consternation puis la condamnation qui se lit sur les visages des habitants. Tous s’accordent dans la dénonciation de cet acte inqualifiable. Située rue Pablo-Neruda, l’école primaire Victor Hugo bénéficiait plutôt d’une bonne réputation.
Rapidement lancée l’enquête a déjà établi qu’une porte de l’école avait été fracturée juste avant que ne débute l’incendie. Dans la journée de samedi, de nombreux parents d’élèves sont venus constater les dégâts tout en dénonçant cet acte odieux.
Du côté du ministère, Luc Chatel a fait savoir qu’il condamnait fermement cette action tout en partageant « la tristesse de toute la communauté éducative », rapporte l’AFP. Il souhaite par ailleurs « que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet incendie ». Dès lundi, les enfants scolarisés au sein de l’école endommagée seront répartis dans les autres structures scolaires avoisinantes.