Pain de seigle et conservation

11 avril 2010

Pain de seigle et conservation

Si, bien sûr, j'aime le pain blanc, car je ne suis pas un masque à la mode bouffant du "pain de gauche" faussement traditionnel ni du trop aigre Poîlane dot j'ai soupé maintes fois, j'ailme bien le vrai de vrai pain noir.Le pumpernickel ou le pain polonais de seigle, pesant, beau, savoureux. Bien sûr, il ne faut pas trop en manger: ça paut irriter l'estomac, et, comme tout pain complet, c'est trop r iche,  etc.

Seulement voilà, on me le vend sans conservateur! La mode du bio petit-bourgeois, lancée par des nantis honteux écolo-bio fait qu'on n'est plus libre de choisir. Et ce pain ne se conserve guère.Or, 500g, c'est beaucoup: je ne peux pas tout manger et mon fils n'aime pas ça.  Je mets au frigo, mais c'est un leurre! Peut-être devrais-je congeler. En attendant il seraiyt bon de rendre hommage aux inventeurs des additifs, des conservateurs, dont aucun n'est malsain, qui ont trouvé le moyen de faire durer les alimetns de réserve, vieux rêve de l'humanité qui avait faim. La rahison du bio remet en question cet acquit formidable. Et moi, mon pain moisit.

Enfin, non: je vais préparer du kvass... A la polonaise, comme pour le bartsch... avec de la betterave... Voici une boisson épatante pour l'été, beaucoup moins lourde que les jus de fuits trop sucrés, plus rafraîchissante, un peu canaille dans sa fermentation légère. Digeste. Aussi bien et sain qu'un coca light ou zéro. Modernité et tradition, avec de bonnes dents, la vie qui avance, leprogrès humain, l'anti bio-écolo radieux, généreux, musical, poétique, quoi! Tout est beau sans le bio comme sans dieu tout est mieux!