Je crois avoir assez saoulé tout le monde avec ça depuis des années : j’aime les séries, je l’ai dit partout (en passant, je le dis aussi dorénavant aux lecteurs du figaro.fr). Je sais que ça va paraître d’un autre temps, mais je dois mon intérêt pour ces programmes de télévision à l’accès aux chaînes du câble dans les années 95. Celles qui permettaient de découvrir pour la première fois des séries en VO : Canal Jimmy en haut de la liste puis Téva, Série Club ou Paris Première.
Pour être honnête, c’est la trilogie du samedi qui dès le début des années 90 m’a vendu du rêve avec X Files, Buffy ou encore Le Caméléon. Mais assez vite, le câble a pris le relais avec de véritables pépites dans des genres très différents : Oz, Dream On, Ally McBeal et The Practice, Sex and the city, Veronica’s closet, Angel ou Alias qui ont ouvert la voix à l’âge d’or du début des années 2000 et l’arrivée de 24, six feet under, The West Wing, Les Sopranos, Carnival…
Le principal problème à l’époque était le délai entre la diffusion aux US et la diffusion en France. Plusieurs mois d’attente le plus souvent insupportables. Mon principal refuge à cette époque était le site EDUSA et ses chroniqueurs pour lesquels je vouais une véritable admiration. Mon envie de savoir était plus forte que ma crainte de me faire spoilé mais surtout, Conundrum, Ju et les autres parvenaient à créer une véritable mythologie personnelle à chaque série, pleine d’humour, bourrée de running gag et autres effets de mauvaises foi dont je suis fan.
J’avoue que lorsque l’accès aux séries via le net en temps réel m’est devenu possible, j’ai perdu de vue EDUSA. Jusqu’à ce que je croise récemment sur Twitter l’une des chroniqueuses du site relifté pErDUSA qui m’a donc fait découvrir que l’esprit de mon site fétiche existait toujours. Moins prolifique qu’à l’origine mais toujours aussi drôle et décalé.