Le premier cycle de négociations formelles sur le changement climatique depuis le Sommet de Copenhague de décembre 2009 a débuté à Bonn, le 29 avril 2010, en Allemagne sous l'égide des Nations Unies, selon un communiqué du secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).Le changement climatique est un enjeu géostratégique. L'angle sécuritaire adopté par l'ONU pour traiter ces problématiques reste centré sur les réfugiés, les bouleversements sociaux et économiques et peu sur les conséquences potentielles. Il est assez frappant d'observer que l'ONU qui dispose de peu de militaires en activité parmi ses grandes instances dirigeantes (en dehors de celles relatives aux opérations de la paix), semble avoir du mal à en tirer les conséquences en matière de défense, voire de potentialité de guerre (la continuation de la politique par d'autres moyens). Le changement climatique m'apparaît d'abord, peut-être à tord, comme un problème potentiel de confrontation violente entre des acteurs étatiques ou non, issus de changement d'équilibres sécuritaires (économiques, sociaux, sanitaires, alimentaire, etc. ). Devant la difficulté de l'ONU à gérer le problème à la source, il faudra bien envisager de gérer les conséquences. J'ai bien peur que le danger statistiquement le plus important ne soit pas d'avoir les pieds dans l'eau ou d'avoir le ciel qui tombe sur la tête, mais bien de voir resurgir le spectre des guerres interétatiques. La parole est à vous.Reproduction strictement interdite sans l'autorisation de l'auteur.
http://www.pourconvaincre.blogspot.com/