La petite est devenue grande. Nü Köza, galerie d’art basée sur la rencontre, le partage, le travail en commun…a déménagé. Et elle respire… 130m2 de salles d’exposition (ou d’ateliers) et d’artothèque. Les jeunes fondateurs de ce concept continuent de plus belle, bien sûr, à organiser concerts, lectures, performances etc. Le nouvel espace est rue Charlie Chaplin, dans le quartier du Petit Cîteaux. Une visite s’impose.
En plus des oeuvres des artistes « maison », la galerie accueille jusqu’au 21 avril deux artistes de Macédoine. Toujours dans cette idée d’échange entre artistes qui caractérise Nü Köza. A voir.
Burhan Ahmeti fait des gravures (j’ai vu aussi des traces de peinture), plutôt petit format, où l’on devine des vies en ruine, des blessures, des fissures, des étouffements…Habitations, végétations, parfois on ne sait trop. Mais c’est infiniment parlant. Infiniment prenant.
Verim Zendeli, lui, montre des peintures réalistes. Des visages de jeunes femmes (pour la plupart), un peu désuets, comme de vieilles photos suspendues à des fils à linge. Mais ces images semblent peu à peu grignotées par le fond du tableau. Un fond travaillé, fait de pâte colorée, griffures, écritures, signes…Dans un style différent de Burhan, on retrouve cette sensation de quelque chose qui est en train de disparaître, de s’effilocher.
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Et comme d’habitude, lisez Jonas sur dijonscope.com, il parle souvent de ce qui se passe chez NüKöza