Magazine Société
Une émission de télévision à soulevé une polémique qui me semble détourner le but de la protection des sources d'informations de la presse.Que la Presse protège un honnête citoyen qui transmet une information qu'il est autorisé à détenir, mais dont la divulgation de son nom serait susceptible de lui nuire, rien que de plus logique. C'est d'ailleurs le sens du récent décret renforçant cette protection. Reste tout de même au journaliste de vérifier la qualité de l'information qu'il publie, à peine de risquer d'être poursuivit en diffamation.Mais qu'au nom de la protection des sources il soit reproché à un journaliste de faire connaître l'auteur d'un (éventuel) délit, il me semble qu'il y a confusion des genres. La simple rétention de cette information suffirait à faire condamner tout citoyen pour entrave à la justice ou pour recèle d'information délictueuse, hors le journaliste est un citoyen comme un autre. Plus, même puisqu'un journaliste d'investigation conduit parfois de véritables enquêtes lui donnant accès à des informations confidentielles. Cette capacité l'oblige moralement à ne pas conserver d'informations relative à des délits.Si une telle protection s'érigeait en dogme, il serait alors facile aux malfrats de faire publicité de leurs malversations en toute impunité. Quant-à considérer qu'ainsi les journalistes se transforment en auxiliaires de police, ce serait interdire à celle-ci d'utiliser toute information rendue publique pour appuyer leurs enquêtes. Les juges d'instructions lancent des investigations sur la base d'informations publiées par les médiats, pourquoi vouloir interdire à la police de faire de même?