Alors que dit-il ? Que l'apparition du numérique et de l'édition sur ces supports met un peu le bazar dans ce petit monde, notamment chez auteurs et éditeurs et « dans une dimension que personne ne mesure à ce jour ». Il est donc impératif de s'adapter, tout en « réaffirmant ses principes fondamentaux ».
Il est donc nécessaire, pour tous les acteurs de la chaîne, que les éditeurs planchent sur ces questions. « Les auteurs seraient d’ailleurs fondés de nous reprocher de ne pas le faire. » C'est mignon, cette petite phrase : c'est déjà le cas.
Et Louis Delas de tenter une approche pédagogique en distinguant les structures, leurs tailles, leurs stratégies et ainsi de suite. Cependant, il pose une nécessité suprême : éditeurs et auteurs doivent « être partenaires et non-adversaires ». Évoquant ensuite une série de points questionnables, il encourage à la discussion. Ainsi, il serait bon de parler de
- l’harmonisation de l’exploitation d’un contenu éditorial entre l’édition « papier » et l’édition « numérique »,
- le droit moral,
- le piratage,
- l’économie de la chaîne d’exploitation,
- le taux de TVA,
- la politique de prix public / Loi Lang,
- la rémunération des auteurs en fonction des différents types d’accord et modes d’exploitation,
- les coûts d’adaptation éditoriale et d’exploitation spécifiques au numérique,
- les problématiques techniques d’adaptation, de distribution et de protection,
- la chronologie de publication des différentes éditions,
Ah ?