J’admire les papillons frêles
Dans les ronces du vieux castel;
Je ne touche point à leurs ailes.
Un papillon est un pastel.
Je suis un fou qui semble un sage.
J’emplis, assis sans le printemps,
Du grand trouble du paysage
Mes yeux vaguement éclatants.
O belle meunière de Chelles,
Le songeur te guette effaré
Quand tu montes à tes échelles,
Sûre de ton bas bien tiré.
(Victor Hugo)
Illustration