Lorsque le précédesseur de Luc Chatel, Xavier Darcos, avait annoncé la suppression de 3000 postes d’enseignants Rased (intervenant dans le cadre des Réseaux d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté) pour la rentrée 2009, une premier mobilisation avait permis de voir ce chiffre divisé par deux.
Les syndicats enseignants ainsi que les fédérations de parents d’élèves ont continué par la suite à faire pression sur M. Chatel pour que l’hécatombe cesse. Il faut dire qu’au lieu des 1500 suppressions annoncées par la suite par M. Darcos, les académies en avaient supprimé en tout 2000 par excès de zèle.
Ces enseignants, spécialement formés, interviennent ponctuellement dans les classes de primaire pour prendre en charge des élèves en très grande rupture scolaire. Aux yeux de tous, ils ont un rôle primordial.
Après de multiples négociations avec M. Chatel, les syndicats d’enseignants et les fédérations de parents d’élèves ont obtenu que le volume de postes affectés au Rased soit stabilisé à partir de la prochaine rentrée. Les inspecteurs d’académie devront veiller à respecter la circulaire spécialement rédigée à la suite de ces négociations.
Il reste actuellement 12.890 postes de Rased alors qu’en 2008, on en comptait encore 14.844. Le ministère a également pris des engagements pour former de nouveaux enseignants à l’exercice de ces fonctions particulières afin de remplacer les éventuels départs à la retraite.