Autour d'un concert résolument narratif (on se serait cru quelquefois au cinéma), Bollani déployait des séquences lyriques, sombres, marrantes, émouvantes... tout ça dans un mélange des genres où sa touche de pianiste de formation classique perçait volontiers. On applaudissait à tout rompre dans ce festival flamand et ce jusqu'au rappel où Bollani, carnet et crayon à la main, nous invita à lui dire ce qu'on souhaitait le voir et l'entendre jouer. Entre "So What", Mendelssohn, Paolo Conté e tutti quanti, il y allait, réinterprétant ces classiques de la musique et construisant les articulations. Et tout ça avec une grosse dose de rigolade. Fichtre alors! Qu'est-ce qu'il est imaginatif!
Gilles