TITRE : Brouillages
RÉSUMÉ : A Reykjavik, des couples coulent, des cadavres remontent à la surface. Björn, un architecte prospère et bien sous tous rapports, découche de plus en plus souvent… jusqu’au matin où il ne revient plus. Le flic chargé de l’enquête, brisé par un chagrin d’amour ; a les nerfs à vif. Il n’est pas le seul. Dans l’entourage de Björn – des gens très ordinaires : pas un moins dérangé que l’autre – tous s’entre-déchirent et chacun se consume, d’angoisse, de fantasmes, de rancune. Au beau milieu évolue un tueur à gages japonais, seul à échapper aux passions humaines. A moins que son cœur ne se mette, lui aussi, à faire des siennes… Stefànsson brosse avec un humour cynique un univers où la violence des désirs n’a d’égal que la mesquinerie du quotidien, où des personnages sous pression semblent courir à leur propre perte, tout en cherchant à sauver les apparences. Mais dans ce petit monde qu’est Reykjavik et sous la lumière permanente de l’été islandais, il est bien difficile de garder un secret.