Bonjour les cloches,
Je suis en vacances ! Encore ? Ben, oui, c’est la fac chéri !
Bon, hier, il s’est passé un événement qui n’arrive qu’une fois dans une vie. Enfin, espérons.
Hier, donc, j’ai assisté à ma dernière journée de cours. Pour toujours.
Après une première année de droit, pendant laquelle j’ai été une spectatrice assidue des cinémas grenoblois, puis deux années de MST (c’est le nom d’un cursus, Jean-Jacques, pas une maladie. Quoique…), puis une licence LEA-LLCE, et un master de troudouction, c’est fi-ni.
Souvent femme varie. Bienheureux qui la mettra dans son lit.
C’est pas ça le proverbe ?
Bon bref. Sept ans de fac, dont une de stage. Quatre inscriptions en Master. Un M1, un an de stage, un M2, six mois de stage. Je crois que j’ai battu quelques records.
Des soirées passées à réviser à la dernière minute.
Des dissertations de droit constitutionnel terminées cinq minutes avant de les rendre.
Guillaume II tous les ans depuis la première année.
Des dizaines d’exposés sur des sujets plus inintéressants les uns que les autres.
Bismarck tous les ans depuis la première année.
3 semaines de blocage en M1.
La troudouction d’un documentaire sur le réchauffement climatique et les heures de craquage qui s’en sont suivies.
Six semaines de blocage en 2eme année.
La création de la RDA tous les ans depuis la première année.
Des matinées passées en cours et des après-midi passés au ski.
Peu de professeurs marquants.
Quelques professeurs qui parlaient très mal anglais.
Quelques professeurs qui parlaient très mal allemand.
Heureux hasard, le dernier cours était un cours d’anglais donné par un professeur écossais, hilarant de flegme, que j’avais eu en première année. Je pars sur un bon souvenir.
Bon et maintenant ?
Ouh là, malheureux, c’est loin d’être fini. Encore un séminaire de deux heures par une troudouctrice perdue aux cheveux gras. Quelques examens. Un mémoire. Et un rapport de stage l’an prochain.
Encore plein d’occasions de vivre des aventures formidables dans cette fac en béton.