"En achevant cet article, j'ai une pensée pour Saïd Bourarach, le maître-chien mort noyé le 30 mars au soir dans le canal de l'Ourcq, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Crime raciste - les quatre suspects sont juifs, lui était d'origine marocaine - comme le pensent certains musulmans et militants de la cause palestinienne ? C'est possible, et il faut espérer que l'enquête nous en dira davantage sur le déroulement du drame. Mais cet agent cynophile n'est-il pas, indirectement, une victime de la flicophobie ?
La haine de la police, c'est la haine de l'ordre, de l'autorité. Un maître-chien appartenant à une société privée est, à l'instar d'un policier, chargé d'assurer l'ordre, la sécurité. Or, ne l'oublions pas, l'agent et sa chienne Diana ont été attaqués pour un seul motif, le refus d'accès à un magasin de bricolage après l'heure de fermeture. En clair, le malheureux Saïd Bourarach est mort pour avoir fait son travail. Comme le brigadier-chef Nérin." Lire l'article en entier