quoi de mieux que les fleurs pour chasser le béton ? Les préoccupations écologiques font pousser des fleurs d’une bien étrange espèce : grandes, voir gigantesques, elles ne sont pas une erreur de la nature mais créées de la main de l’homme, et on ne risque pas d’en faire des bouquets, ni de les effeuiller..
Tuons le suspens, il s’agit de collecteurs solaires fiorimorphes. Les premiers ont été installés à Austin, Texas, sur une aire urbaine développé à l’emplacement d’un ancien aéroport. 15 fleurs font du parc un véritable jardin électrique, comme on en a vu dans le passé dans certaines centrales électriques. Les fleurs ont été réalisée par l’agence Harries&Héder, et d’après eux, elles offre un emblème green à tout le quartier de Müller. Le jour la « fleur » recueille la lumière, la nuit elle produit de la lumière.
Sur le même principe, Philips a présenté ce projet lors d’un évènement axé sur le développement durable. Toujours une fleur qui recueille le jour la lumière qu’elle restitue la nuit, la métaphore est plus poussée puisque les panneaux solaires sont placés sur cinq pétales qui se ferment à la nuit tombée.
Autre temps, autre fleur : à Liverpool, le Halton Borough Council a planté la « future flower », une sculpture qui doit marquer la mutation d’une zone industrielle en bordure de la Mersey, le fleuve du coin qui avait aussi donné son nom au « Mersey Beat ». La fleur fait 4 mètres de diamètre, elle est en métal et intègre des LED- quelle surprise! – dont l’intensité lumineuse augmente avec le vent. Elle a été dessiné par Tonkin Liu, en collaboration avec Eckersley OʼCallaghan, un serrurier, l’ingénierie a été réglée par le Mike Smith Studio. Notons que c’est l’énergie éolienne, et non l’énergie solaire, qui alimente les luminaires intégrés dans cette sculpture.
Donc, que Cent Fleurs (électriques) s’épanouissent, comme dirait l’autre…
via : Inhabitat, Inhabitat, Dezeen,