Depuis la difficile mise en application du protocole de Kyoto négocié en 1997, qui a failli tomber dans les oubliettes, faute de recueillir un nombre suffisant de ratifications et en particulier celles qui sont des Etats Unis et de l’Australie, l’obligation de lutter contre le réchauffement climatique devient progressivement une évidence pour tous.
L’élection d’un Premier ministre travailliste en Australie, acquis à la nécessité de faire participer son pays, en fait un continent, à la lutte contre le réchauffement climatique laisse présager une prochaine ratification du protocole de Kyoto par son gouvernement, compte tenu de la sécheresse historique qui fait de l’Australie le pays le plus sec au monde.
Un autre signal vient du Japon dont le ministre de l’Environnement annonce l’achat, d’ici la fin de l’année, des droits d’émissions polluants dans les pays d’Europe de l’Est, pour permettre à son pays de respecter les engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto de réduire d’ici 2012 ses émissions par rapport au niveau de 1990.