Mieux vaut être né en Charente qu'à Rio de Janeiro ou Phuket . Après le passage de la tempête xynhia sur l'ouest de la France, les habitants crient leur rage ou leur désespoir . Ce qui est légitime, sachant qu'ils ont tout perdu. Plus choquant , le tapage médiatique concernant ce drame (à l'exception des sinitres de centaines de professionnels) en comparaison des victimes du tsunami et ou celles des récents glissements de terrain meutriers . Qui va indemniser les milliers de brésiliens qui ont installé leur bidon-ville dans "des zones non constructibles" sur les hauteurs de la ville . Personne évidemment. Et qui va indemniser ceux de Thailande , d'Indes ou de Java dont les villages étaient construits en bord de mer? Personne évidemment . J'imagine mal les gouvernements des pays sités décréter le secteur désormais "zone non constructible" . La nature sera toujours la plus forte et toujours aussi imprévisble. L'état protecteur, réglementeur des sociétés civilisées ordonne, censure et déménage. Les dégâts sur le mental de ses malheureux administrés seront peut être plus graves que la tempête elle-même. Double peine.