Tous ceux qui ont eu l’occasion d’acheter sur Internet connaissent PayPal, le système de paiement en ligne sans rentrer son code de carte bleue.
PayPal nous a informés très récemment du lancement d’une nouvelle solution censée “cibler particulièrement les professionnels du tourisme” : PayPal Terminal.
Je précise tout de suite que je n’ai pas encore testé ce système. Cet article est une répercussion d’un communiqué, complété par des informations recueillies sur le site de PayPal et sur le web (les sources sont en lien).
Quel est le principe ?
Il s’agit de proposer une solution permettant d’accepter des paiements par cartes bancaires, lorsqu’on ne dispose pas de solution de paiement en ligne.
En somme, c’est le vendeur qui utilise PayPal à la place de l’acheteur.
Comment ça marche ?
Vous prenez une commande au téléphone, par courrier ou par fax et, via votre compte PayPal Business, vous saisissez les informations liées à la commande et à la carte de l’acheteur (je simplifie).
La carte est débitée, la transaction validée, vous pouvez retourner au client un voucher ou une confirmation de réservation.
A priori, mais cela demande vérification, je pense qu’on peut aussi facilement appliquer ce système à des versements d’arrhes.
Combien ça coûte ?
20 € d’abonnement mensuel puis des commissions calculées selon une grille savante. Par exemple, en dessous de 2500 € de ventes mensuelles, c’est 3,4% de commission + 0,25€ par transaction. Si vous vendez une nuitée en chambre d’hôtes par ce moyen, soit environ 40 €, vous verserez 1,61 €.
Est-ce que c’est plus compétitif que les solutions bancaires ?
A vous de voir. Allez jeter un oeil sur cet article de Aisne Numérique, ultra récent et fort bien fait ;-)
Des tableaux comparatifs vous permettront de vous livrer à vos calculs personnels.
L’aspect relativement avantageux (tout au moins pour des petits prestataires) tient au fait qu’il ne s’agit pas d’un contrat de vente à distance (pas de face à face) mais d’une commande à distance. Nuance qui évite tout un tas de frais de mise en service, dont les banques se sont fait une spécialité.
A qui cela s’adresse-t-il ?
A ceux, prestataires ou OT, qui ne veulent pas (par choix ou manque de moyen) mettre en place un système de vente en ligne.
Et à ceux, clients, qui veulent pouvoir passer des commandes à distance avec leur CB mais sans lâcher leur numéro sur Internet.
A noter, pour ces derniers, qu’il existe aussi des systèmes permettant à l’acheteur de générer des numéros de carte différents à chaque achat pour éviter de divulguer celui de sa carte sur le Web. On citera, par exemple, le produit Virtualis du Crédit Mutuel. Ou encore, à l’instar du PayPal classique, d’utiliser un compte intermédiaire. C’est le cas, notamment, de Google Checkout.
Vous pratiquez résa et paiement en ligne ? Votre avis sur le sujet ?