Comment font-ils ?

Publié le 08 avril 2010 par Lheretique

Il y a des choses de la vie ordinaire qui paraissent toutes simples, mais qui personnellement, m'ont toujours impressionné. La première, c'est la dextérité des conducteurs de bus parisiens. Les mecs (ou les nanas), c'est la folie : ils vous démarrent à 1 cm d'une automobile qu'ils vont frôler au quart de tour et vous prennent des angles impossibles à croire qu'on va se prendre un muret, et pourtant, non, leur bus tourne, fût-il un bus accordéon. Cela me laisse sur le cul à chaque fois.

Ensuite, ce qui me fascine, ce sont les bouchers : les gars, ils vous tranchent en cinq coup de cuiller à pot n'importe quel morceau de viande en lamelle fine, tout en se rasant le doigt. Si je devais faire la même chose, je serais multi-amputé, à l'heure actuelle, et quelqu'un aurait retrouvé un ou plusieurs doigts dans une entrecôte.

Mais le plus fort, c'est l'architecte du Parthénon, et là, vous allez être soufflés. J'ai trouvé l'explication sur le site d'un professeur d'histoire de collège passionné de sa discipline.

Regardez bien sa page thématique sur le Parthénon, les amis, et le schéma que j'affiche de son site.

En 1, c'est le Parthénon tel qu'il vous apparaît.

En 2, c'est le Parthénon tel qu'il nous apparaîtrait s'il était construit avec des lignes droites.

Et en 3, c'est le Parthénon tel qu'il est vraiment construit.

Une sacrée illusion d'optique ! ce machin-là est courbe de partout, mais comme l'esprit et les sens humains (la vue en fait) déforment la réalité, les concepteurs de l'édifice ont anticipé la déformation sensorielle. Fortiche de fortiche.

Les Grecs se sont construits ça en 15 ans alors que ça fait 30 ans qu'on essaie de le restaurer, et cela se passait il y a 2500 ans environ. Une pure merveille de la technologie et du savoir-faire antique.

Tout ce que je sais c'est que toutes les proportions sont fixées par le Nombre d'Or, une valeur magique, omniprésente, tant dans la nature que dans les réalisations humaines les plus fameuses.