Suite et fin de ce rapport de bataille écrit pour Les Grandes Invasions d’Ageod. Pour plus de détail sur ce jeu, voyez le site officiel. Version originelle de cet AAR : Gjergj K. ; Traduction : David. Vous retrouverez les précédentes parties dans nos archives concernant Les Grandes Invasions.
- 510-520 – La fin est proche.
Cette décade débuta dans un calme tout relatif. En 512, les juifs de Mésopotamie se révoltèrent contre leurs maîtres sassanides. Cette rébellion, menée par un certain Mar Zutra (historiquement, Mar Zoutra dirigea une révolte, créant un petit état juif qui perdura quelques années, vers 470 – NDLR), fut rapidement mâtée par les troupes de garnison stationnées dans la province.
La révolte juive.
En Europe centrale, de modestes tribus germaniques essayèrent de gagner quelques terres aux dépens de leurs suzerains suèves et gépides mais échouèrent. Les territoires occupés par les Vandales connurent une importante croissance démographique.
La cité d’Ivora (Ivorra, dans la province actuelle de Lérida – NDLR) fut fondée en Lusitanie méridionale (province romaine du Portugal – NDLR) vers 513 et plus tard, aux environs de 517, Grenade sortait de terre. Ces développements contribuèrent a la croissance des marchés et du commerce.
Ce fut cependant la région des Balkans qui connut les bouleversements les plus significatifs. Les khans (princes-commandants – NDLR) bulgares convoitaient depuis longtemps la cité de Constantinople mais jusqu’à ce jour de janvier 513, ses puissantes murailles avaient contenu leurs assauts. Cette dernière attaque allait se révéler décisive et comme la situation des défenseurs s’assombrissait inexorablement, les bulgares surent se montrer patients, jusqu’à ce que la citadelle finisse par capituler. Ils ne lui épargnèrent cependant pas le saccage et acceptèrent une paix leur offrant également le contrôle de l’île de Crète, ainsi que les anciennes terres d’Hellas. Pour l’E.R.E. moribond, la chute de Constantinople allait représenter la goutte d’eau ultime. Faisant suite à une tentative de coup d’état mené par un jeune homme prénommé Justinien, l’empire sombra subitement dans l’anarchie au cours de l’année 517. Désormais, aux yeux du monde, la puissance romaine n’était plus qu’un souvenir lointain.
La fin d’un empire.
Cet effondrement fut extrêmement bénéfique pour un royaume demeuré jusqu’à présent plutôt discret, celui des Blemmyes. Après la défection de l’empereur Valentianus (la dynastie des Valentiniens s’acheva historiquement en 392 – NDLR), ils parvinrent à se rendre maîtres de la totalité de l’Égypte. Ayant gagné en confiance après cette bonne fortune, ils entreprirent de mener des raids plus avant au cœur des empires vandales et sassanides. Ces derniers surent également tirer partie de la déconfiture romaine, en s’emparant de l’île de Chypre. La disparition de l’empire laissait vacants de gouvernement de vastes territoires, prêts à satisfaire les esprits de conquête les plus audacieux.
Le dernier empereur romain rejoins les pilleurs du désert.
Pendant ce temps dans l’île de Bretagne, les irlandais déclaraient la guerre au roi Arthur l’ennuyeux… mais également gagnés par l’ennui, se rendirent à l’idée de signer un accord de paix !
Le monde en 520.
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