Il n'aura pas fallu longtemps cette année pour connaître le nom du président de la Région. Daniel Percheron a donc été confortablement et rapidement réélu. Les vice-présidents ont été élus dans la foulée.
La percée des écologistes sur le plan électoral, qui récompense un travail de réflexion de fond sur les orientations futures de la société, leur a permis de se voir octroyer une vice-présidence sur trois, soit cinq au total. C'est ainsi qu'ils ont obtenu tout ce qui est leurs chevaux de bataille : Développement durable, démocratie participative, aménagement du territoire, environnement, plan climat, enseignement supérieur et recherche, alimentation, agriculture, ruralité, citoyenneté, relations internationales, coopération décentralisée ; tous domaines pour lesquelles ils ont des compétences, des schémas de réflexion élaborés et l'envie de faire, de transformer profondément la région pour l'aider à bien négocier le virage de ce début de XXI° siècle. L'expérience sera à suivre avec attention. A observer également, le positionnement du Front de gauche.
De tout cela découlera la possibilité de savoir travailler ensemble pour les échéances et les nouveaux défis qui attendent les Français en 2012.
Quant aux deux autres groupes, on verra. Celui de Valérie Létard sera-t-il écartelé entre son attachement à la région et sa fidélité forcée, son allégeance, au gouvernement actuel. Quant au Front national, sa volonté de ratiociner sur les procédures, de mener des batailles de droit administratif ne peut signifier qu'une chose : le Front national n'a pas d'idées ni de projets d'avenir pour notre belle région Nord-Pas-de-Calais. Qu'on se le dise !