Tout un chacun a déjà remarqué au moins une fois dans sa vie que le sport procure une sensation agréable de bien être qui peut s’apparenter à la prise d’antidépresseurs. C’est sûrement ce qui a poussé une équipe de l’INSERM à travailler sur ce thème afin d’évaluer empiriquement la question du lien entre sport et dépression.
"Le sport réduit-il les signes cliniques (ici et là) associés à la dépression ?".
Les chercheurs ont constaté "que huit semaines après le début d'une activité physique régulière, le niveau de dépression chute dans des proportions comparables à ce qui a pu être obtenu par d'autres types d'approches, telles que la psychanalyse, les thérapies cognitives ou comportementales…". Ils ont ainsi pu confirmer l’hypothèse d’une action positive de la pratique sportive chez des patients dépressifs.
Le sport, en libérant certaines endorphines, comme la sérotonine ou les monoamines serait donc un moyen naturel de se détendre, équivalent à une séance chez le psy. Mieux encore, il permettrait d’éviter la prise massive de médicaments chez les patients dépressifs.
Charles-Yannick Guezennec, médecin du sport estime en outre que "L'entraînement physique peut améliorer les fonctions cognitives, notamment l'apprentissage et la mémoire". Il précise également que plusieurs études ont montré "un effet positif de l'exercice musculaire sur la neurogénèse cérébrale".
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