Post à coulisse 2 : ceux qui l’aiment éviteront le train

Par Peggy Picot

jeudi 8 avril 2010

Post à coulisse 2 : ceux qui l’aiment éviteront le train

Suite de la série "Post à coulisse" initiée hier avec le voyage en avion low-cost (clic). C'est encore une fois tellement subjectif et toujours aussi vécu...

Et pourquoi pas le train? Ah, Paris-Rome, Rome-Paris en train c’est tout un poème! A priori, je trouvais l’idée romanesque, parce que j’ai trop lu trop de romans d'Agatha Christie et que j’aime regarder les vaches regarder passer les trains dans la campagne.

A la recherche de la solution de transport la moins onéreuse, surtout en période de vacances scolaire, lorsque l’avion est une solution trop chère - si l'on achète son billet au dernier moment - j’ai été amenée à pratiquer la chose ferroviaire quelques fois. Rares occasions mais absolument «mythiques» dans leur dimension catastrophique. 

Anecdote de galère ferroviaire numéro 1, nuit du 22 au 23 avril 2007 Rome-Paris. Une chaleur délirante, la gare Termini en délire, du coup je délire, je n'ai plus 20 ans, tu délires! Couchette du bas dans un wagon réservé aux femmes. Seule solution, s’allonger, on ne peut plus s’asseoir, impossible de lire, pas de lumière individuelle. J’étais avec deux autres femmes qui avaient des enfants, de gros bagages et des valises sous les yeux. Et ça parle et ça pleure et ça ne dort pas. Chauffage déréglé, on étouffe. Puis une voyageuse monte en gare de Dijon. Et elle ronfle. Beaucoup. Bref, une nuit d’insomnie et une tête de déterrée pour aller au boulot le lendemain matin en arrivant. 

Anecdote de galère ferroviaire numéro 2, nuit du 9 au 10 mars 2008 Rome-Paris. Compartiment couchette. Presque un vrai lit, une cabine à partager avec une seule personne. Un petit lavabo avec un nécessaire de toilette dans un mini placard pour se rafraichir. Petit déj inclus. Ca ne semblait pas si mal. Sauf qu’en pleine nuit, au passage à la frontière, un groupe de policiers accompagnés d’un gros chien qui bavait est venu fouiller les bagages de ma compagne de compartiment. Motif: elle était de nationalité russe. Je déteste qu’un type m’aboie dessus - davantage que le chien qui l'escorte - parce que j’ai osé sortir la tête de sous les couvertures pour demander ce qui se passait. 

Anecdote de galère ferroviaire numéro 3, nuit du 4 au 5 janvier 2009, Paris-Rome. 2h45 de retard. Sans commentaire.

Conclusion : j’évite le train qui coûte plus cher qu’un vol low-cost et arrive toujours en retard surtout dans le sens Paris-Rome. Pour ceux qui souhaiteraient encore tenter l'aventure, toutes les infos sur Voyage Sncf (clic).