Facebook n’influence pas le déroulement des entretiens d’embauche
Lors d’un entretien d’embauche, inutile de redouter que l’interview glisse vers des infos glanées dans l’un de vos profils de réseaux sociaux (Facebook, Netlog, …). Telles sont les principales conclusions d’une étude internationale menée par Stepstone, l’un des plus importants sites d’emploi européens. Selon cette étude réalisée auprès de 11 000 chercheurs d’emploi issus de 8 pays, plus de 90% des Belges n’ont encore jamais été confrontés, lors d’un entretien d’embauche, à des questions personnelles liées à de l’information trouvée sur des sites de réseaux sociaux. A l’inverse, 6% ont déjà eu affaire à ce type de questions. Par ailleurs, 3% affirment avoir été confrontés à de nombreuses questions concernant leur vie privée lors d’une première interview mais ignorent s’il s’agissait d’informations trouvées sur Internet.
« Contrairement aux idées reçues, les recruteurs ne semblent pas tellement rechercher d’informations sur les candidats via les médias sociaux. Notre étude révèle que les candidats ne seront donc pas souvent confrontés à des questions liées à des renseignements personnels trouvés sur Internet. Pour le recrutement de managers et de spécialistes, plus particulièrement, les recruteurs recourent encore à des méthodes traditionnelles et tentent d’en apprendre un maximum sur la personnalité de leur candidat au travers de tests et d’entretiens », explique Jan Heiremans de StepStone Belgique.
La situation est apparemment similaire dans de nombreux pays car les chiffres observés dans les pays européens sont pratiquement les mêmes. C’est en Suède que les médias sociaux sont le moins utilisés dans le cadre de recrutements et en Norvège qu’ils le sont le plus. En Norvège, pas moins de 10% des candidats ont déjà été confrontés lors d’une interview à des questions portant sur des informations trouvées sur leur profil.
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