A Auteuil, les enfants déjà frémissent d'arrogance, et les balles de
tennis voyagent dans l'air sous contrôle, et les rolls ronronnent de
silence sous leurs housses, et les jeunes filles sont des armes, et
les chiens sont des rois, et les gardiens d'immeuble règnent sur les
marbres et les chromes, et les systèmes d'alarme gardent des balcons
vides de fleurs et d'ennui, et Dieu lui-même est convoqué par le
silence et l'ordre.
A Auteuil, c'est la sidération et la coercition et l'hébétude.
JPD