Et le piano ouvert est là
– vide autant qu’une opulente avenue –
Que des doigts animés d’un sang riche
Et des effluves d’une âme intacte
Peuvent peupler infiniment.
Quel est cet air?…
Que jouez-vous?
Y songez-vous?
Le piano refermé longuement vibrera
Des pas de ces chanteurs
Des voix de ces marcheurs…
(André Salmon)