Laisse ouvert mon “camarade” : j’arrive ! N’effet ! Le “bouclier”. La “mère de toutes les batailles” fiscales qu’on a (failli avoir). Le “point dur” du capitalisme régimaire (qui prétend régner sur nos vies) en quelque sorte, cétéra, cétéra …
Je voudrais pas ici venir jouer à mon tour les “professeurs Marseille” (paix à son âme), mais bon, les chiffres sont là (officiels en plus) et à la disposition de tous ceux qui voudraient (éventuellement) se faire un idée un peu précise sur le sujet du jour.
Dix pour cent des plus hauts revenus dans ce pays, sont en réalité imposés via les “niches fiscales”, les migrations du même nom, “blanchiments” et autres mesures issues du même tonneau, à hauteur de 32% (pas un kopeck de plus), tandis que dix pour cent des plus bas, le sont à plus de 50% (CSG, impôts locaux, taxes et cotisations obligatoires diverses).
Alors, le “bouclier”, permettez que je m’en m’en batte les “choses de la vie” à un point, hein ?
Certes (et c’est comme ça qu’on nous l’a vendu), il s’agit (ni plus, ni moins), de protéger le “fruit du travail” de nos meilleurs “capitalisses” qu’on a et d’empêcher que ne soit confisqué le résultat de leur rude “labeur” au profit d’un état vampirique qui emploie des cohortes de fonctionnaires (tous plus inutiles les uns que les autres), voire à “gaver” tous ces fainéants qui hantent les “Pôles”, air connu (pour avoir été si souvent repris en choeur par qui l’on sait). Pas vrai M’âme Chabot?
Moi, des “trucs” pareils (aussi gros), ça m’fait rire. Pas vous ?
On me répondra sans doute (je commence à en prendre l’habitude) : “ouais, mais les grèves de la faim à Cuba, les chars soviétiques, le goulag !”
Bon, pour ce qui est des chars et du goulag, je veux bien concéder (ça commence à dater un brin), par contre ce qui est tout à fait dans l’air du temps présent, c’est la fameuse menace “d’émigration en masse” (à peine voilée) : “Si que vous supprimez le “bouclier”, on se casse !”
Au passage, je remarque que ce sont (quasiment ) les mêmes qui ne cessent de donner des leçons de morale patriotique aux d’jeuns des cités (forcément sensibles), qui nous organisent (sans qu’on n’ait rien demandé), des débats pourris sur le sens de “l’identité nationale”, mais qui se gardent de bien de stigmatiser (pour une fois), ce genre de discours “émigratoire” à mon sens scandaleux. Va comprendre Charles !
Eh ! Bien ! Qu’ils s’en aillent (avec leurs usines, leurs magasins et leurs boutiques sur leur dos), il n’est bien entendu pas question de les en empêcher, pas plus qu’il ne sera question de les laisser ensuite revenir un jour “lorsque la bise sera venue” (ou le cancer de je ne sais quoi, nan pu).
Comme dit la chanson : “l’oisif ira loger ailleurs !”
Paraîtrait (toujours selon les chiffres), qu’ils ne sont pas plus de 15 à 16000.
Mon avis, on devrait pouvoir trouver assez de courage pour supporter le poids de cette terrible absence.
Cordialement
Makhno