Avant de partir, tout le monde te dis qu'Ayiti ne pardonne pas. On en tombe amoureux fou ou à l'inverse, on déteste à vouloir s'en sauver à la nage. Je vous laisse deviner de quel côté nous sommes tombés, celui de la psychiatrie ou de la natation ? Récemment, on a passé une journée plus qu'agréable avec une gang de fous, autochtones ceux-là. Des gens qui ont plusieurs fois dans leur vie décidé de rester sur leur île natale, d'y fonder famille et entreprise. Je dis bien 'décidé' dans la mesure où l'option de migrer était et est toujours grande ouverte. J'ai également bien écrit 'plusieurs fois' parce que la vie sociale haïtienne des 30 dernières années n'a pas été rose. Dictature et sortie de dictature, guerre civile, renversement politique, élections empreintes de violence, menace directe d'enlèvement contre les enfants, ouragans et bagay la ont été au menus. Des fous je vous dis, des vrais fous. Assez fous pour réfléchir pendant quelques heures aux meilleurs moyens de reconstruire leur pays. 'Désolé, faudrait plutôt parler de le 'construire'' lancera un des fous. On a donc joué au Président. Un jeu pleinement ayisien dans la mesure où tout le monde est président à son tour. Il n'y a pas plus de 140 partis politiques pour rien dans ce pays, la devise ici est chaque aysien est son propre chef ! Tous les fous y sont allés de leurs priorités. C'est rafraîchissant des fous, ça fait du bien à l'optimisme. Il y avait assez d'intelligence et de pertinence dans cette gang de fous qu'on se met à espérer qu'ils se lancent en politique et que l'un ou l'une du groupe prenne le pouvoir. L'épidémie de folie nous rattrape, Jo et moi recommençons à rêver coloré, à sombrer nous aussi dans la folie.
Avant de partir, tout le monde te dis qu'Ayiti ne pardonne pas. On en tombe amoureux fou ou à l'inverse, on déteste à vouloir s'en sauver à la nage. Je vous laisse deviner de quel côté nous sommes tombés, celui de la psychiatrie ou de la natation ? Récemment, on a passé une journée plus qu'agréable avec une gang de fous, autochtones ceux-là. Des gens qui ont plusieurs fois dans leur vie décidé de rester sur leur île natale, d'y fonder famille et entreprise. Je dis bien 'décidé' dans la mesure où l'option de migrer était et est toujours grande ouverte. J'ai également bien écrit 'plusieurs fois' parce que la vie sociale haïtienne des 30 dernières années n'a pas été rose. Dictature et sortie de dictature, guerre civile, renversement politique, élections empreintes de violence, menace directe d'enlèvement contre les enfants, ouragans et bagay la ont été au menus. Des fous je vous dis, des vrais fous. Assez fous pour réfléchir pendant quelques heures aux meilleurs moyens de reconstruire leur pays. 'Désolé, faudrait plutôt parler de le 'construire'' lancera un des fous. On a donc joué au Président. Un jeu pleinement ayisien dans la mesure où tout le monde est président à son tour. Il n'y a pas plus de 140 partis politiques pour rien dans ce pays, la devise ici est chaque aysien est son propre chef ! Tous les fous y sont allés de leurs priorités. C'est rafraîchissant des fous, ça fait du bien à l'optimisme. Il y avait assez d'intelligence et de pertinence dans cette gang de fous qu'on se met à espérer qu'ils se lancent en politique et que l'un ou l'une du groupe prenne le pouvoir. L'épidémie de folie nous rattrape, Jo et moi recommençons à rêver coloré, à sombrer nous aussi dans la folie.