Après les appels multiples des puissances économiques mondiales et surtout des Etats-Unis, il semblerait que la Chine soit enfin prête à lâcher un peu de lest sur sa monnaie, le Yuan, artificiellement maintenue à un très bas niveau.
Avec une monnaie faible, c’est toute la production chinoise qui est hyper-compétitive, déjà qu’elle était par défaut. C’est ce point là qui passe mal côté occidental car la lutte commerciale sur un marché global est mécaniquement biaisée par ce fait macroéconomique.
Entre la réflexion et la décision finale, il risque de se passer pas mal de temps car les autorités chinoises veulent analyser plus précisément l’état économique mondial et ce qu’il reste de la crise. Surtout, ils souhaitent limités l’impact sur le marché de l’emploi intérieur.
Nous avons donc affaire avec un protectionnisme que nous observons (légitimement) dans tous les pays.
La Chine pourrait reprendre un flottement contrôlé de son taux de change, en particulier si les incertitudes dans la situation post-crise mondiale diminuent. Fan Gang, de l’institut de recherche économique