Alors qu’il comparaissait pour des abus de bien sociaux, lui ayant permis de percevoir des rémunérations records entre 2003 et 2006, Antoine Zacharias a été relaxé par la cour du Tribunal de Nanterre hier soir.
La peine de 2 ans de prison avec sursis et les 375 000 euros d’amende sont donc partis en fumée avec l’annonce de la décision du tribunal.
Aussitôt, le parquet a décidé de faire appel du jugement. On lui reproche, entre autre, d’avoir évincé l’ancien comité pou y installer des proches qui ont facilité l’adoption de ses nouvelles rémunérations (Stock options, plan de retraite, parachute doré…).
Pour sa défense, l’ex-patron de Vinci a avancé l’exceptionnelle réussite de son entreprise et des résultats en parallèle de sa rémunération.
Avec ce procès c’était le débat des « petits arrangements entre amis » et de la gouvernance des grandes entreprises qui devait être porté sur le devant de la scène mais il n’en a rien été. Ainsi la partie civile regrette que ces pratiques de grands patrons ne soient pas discuter devant le parlement alors que le chômage continue de croître en France.