Le moteur de l’Union Européenne, l’axe Berlin-Paris, s’unit une nouvelle fois pour porter son projet de taxe bancaire au niveau international. C’est ce que laisse entendre Christine Lagarde, la ministre de l’Economie et son homologue allemand Wolfgang Schäuble.
Déjà évoqué lors du sommet du G20 à Pittsburg en septembre 2009, l’idée semble faire son chemin auprès des dirigeants politique des grandes puissances économiques. Une application au niveau mondial permettrait de générer plus d’1 milliard d’euros de taxe par an, disponibles pour répondre à l’éventualité d’une nouvelle crise financière.
D’après le communiqué, si l’application se faisait sur le plan mondial, chaque nation conserverait une latitude d’application sur la collecte de la taxe.
Même si l’effort est collectif entre l’Allemagne et la France, certaines divergences restent encore tenaces, notamment sur l’allocation du montant de la taxe bancaire, soit dans un fond préventif pour l’un soit dans le budget de l’Etat pour l’autre.