En balottement depuis plusieurs mois, la loi légalisant les jeux d’argent en ligne a été adoptée ce mardi. Si la date officielle de l’ouverture du marché n’a pas encore été annoncée, nous savons qu’elle s’effectuera autour de l’événement sportif majeur de l’année, la Coupe du Monde de Football qui se tiendra en juin et juillet prochain en Afrique du Sud.
C’est donc la majorité UMP, accompagnée du Nouveau Centre, qui a permis l’adoption de cette loi.
A l’opposé, les socialistes, communistes et les verts ont voté contre ce projet de loi qui selon eux induirait une dépendance au jeu.
Un argument qui n’a très peu de valeur quand on sait que les principaux opérateurs de pari sportifs et poker n’ont pas attendu la loi pour officier en toute impunité sur Internet.
La ruée vers les licences
Comme tout marché réglementé, chaque opérateur souhaitant exercer sur le territoire français devra montrer patte blanche. C’est là que le gouvernement se frotte les mains, car les Unibet, Betclic ou autre Bwin devront s’acquitter d’un droit d’entrer en plus d’une fiscalité particulière pour pouvoir soutirer l’argent du petit peuple avide d’argent facile.
On comprend mieux l’enjeu d’un telle loi pour les finances de l’Etat qui devrait récupérer quelques dizaines de millions d’euros au passage.
Une partie des recettes devrait être allouée à la lutte contre la dépendance au jeu, ce qui n’est pas sans rappeler un autre secteur autrement nocif pour les poumons des français.